En février, la Colombie avait émis le souhait d’accueillir la F1 dans le futur. Avec un calendrier déjà surchargé, ce pays d’Amérique du Sud n’est pas prioritaire pour Liberty Media et la FIA, mais le président de la fédération, Mohammed Ben Sulayem, n’exclut pas d’y organiser un Grand Prix.
"Lorsque nous parlons de la F1 ou de toute autre discipline de la FIA, c’est-à-dire la F1 ou la F2 ou la F3, ou même la Formule E, nous parlons beaucoup de diversité" a déclaré Ben Sulayem. "Nous parlons du championnat qui doit toucher différents pays, et c’est ce que veulent la FIA et la FOM."
"Pour nous, atteindre d’autres pays signifie aussi que le business se porte bien. Si vous regardez la santé de la F1, elle est très saine, elle va dans la bonne direction. Nous avons eu quelques problèmes lors de la pandémie de Covid, mais tout le monde s’en est sorti."
"Mais maintenant, lorsque nous parlons de sport, qu’est-ce que le sport ? Le sport, c’est la compétition, le divertissement et les affaires. Et je crois que la Colombie... je ne dirais pas que c’est impossible, non."
Ben Sulayem rappelle qu’il ne faut jamais écarter des pays pour l’organisation d’un Grand Prix de F1, puisque les États-Unis sont revenus en force au calendrier, alors que la Formule 1 y était mal vue pendant près de 10 ans.
"Il y a d’autres pays qui, il y a 10 ans, 20 ans, n’auraient pas rêvé d’être là. Quelqu’un a dit ’ne rêvez même pas que la Formule 1 vienne aux États-Unis’, et maintenant nous avons un Grand Prix depuis 2009, à Abu Dhabi. Je ne vois aucun problème si le gouvernement étudie la question de manière appropriée."
"L’investissement est une chose, mais quel est le retour pour eux ? Je crois donc qu’ils doivent avoir un plan pour comprendre ce qui sera bénéfique pour le secteur économique, pour le secteur social, et je crois que s’il vient ici, il restera, s’il est étudié de manière appropriée."