La FIA et la FOM ont dernièrement travaillé en bonne intelligence afin d’établir des protocoles sanitaires très stricts, capables d’assurer la tenue d’au moins une dizaine de Grands Prix cette année, avec un objectif maximal de 18.
On imagine toutes les migraines que ce travail a dû causer, et Chase Carey a donc tenu à rendre hommage au travail de la FIA sur ce point…
« La FIA mérite un énorme crédit dans ce processus. À bien des égards, elle a joué un rôle de premier plan en ce qui concerne les questions de santé et de sécurité. Nous avons fait appel à toute une série d’experts extérieurs. Et il existe un ensemble de directives rigoureuses, probablement de 80 à 90 pages à ce stade, qui traitent de tout, de la façon dont vous voyagez sur place, des procédures à suivre pour vous rendre dans les hôtels jusqu’aux procédures qui existent sur la piste, pour les repas, les toilettes. »
Dans ce protocole sanitaire, poursuit Chase Carey, la question des tests occupe une place centrale : la F1 testera tout le monde et tout le temps, pour résumer… Et même si un cas est positif, la F1 a aussi prévu la parade.
« Nous vous testerons avant que vous ne partiez sur les circuits, puis il y aura des tests tous les deux jours. Il y a des processus si nous trouvons une infection. Nous reconnaissons qu’il y a une possibilité pour cela et nous sommes donc prêts à la traiter de manière appropriée. Nous travaillons à la mise en place de capacités de traçage des malades et de leur entourage, avec deux options de suivi différentes. »
Le paddock ne ressemblera pas à celui de l’an dernier, assurément : l’ambiance sera étrange et peut-être un peu triste.
« À bien des égards, ce sera comme vivre dans une bulle à partir du moment où vous commencez à voyager en avion charter. Il y aura un transport contrôlé vers les hôtels, un transport aller-retour vers la piste depuis les hôtels. Et probablement à l’intérieur de cette bulle, des sous-bulles de personnes qui exercent différentes fonctions - et cette sous-bulle est mise en place pour gérer les processus, s’assurer que nous ayons le bon équipement de protection et la bonne distanciation sociale. »
« Il est clair que nous reconnaissons que notre sport est un sport qui, parfois, ne peut pas assurer deux mètres de distance entre chaque individu d’une équipe. Lorsqu’une voiture entre dans un stand et qu’il faut changer quatre pneus, il n’y a pas deux mètres entre chaque individu. Nous devons nous assurer que nous ayons des procédures pour gérer tous ces risques le plus rapidement possible. »