La F1 réfléchit à sa réglementation moteur… au-delà de 2030.
Dans le cas où les carburants durables prouveraient leur efficacité, la piste d’un retour aux V8 voire V10 pourrait être étudiée. La F1 combinerait ainsi écologie et… puissance sonore, comme l’avance Domenicali à la FOM.
Le retour des moteurs stridents en F1 ? Daniel Ricciardo, le pilote RB F1, serait immensément pour. Ça lui manque !
« Lorsque j’ai rejoint la F1, le moteur était beaucoup plus bruyant. Vous l’entendiez. Et lorsqu’il démarrait, vous ressentiez une sorte de frisson. C’est peut-être parce que j’étais plus jeune et inexpérimenté, et que j’étais encore un peu intimidé par ce sport. Mais quand le moteur se mettait en marche, c’était comme « woah ». Oui, c’était intimidant. C’était plus effrayant. »
« Et je ne sais pas.... si je devais m’engager maintenant en F1… je ne sais pas si ce serait la même chose - parce que le son est différent. Mais j’ai l’impression que le son a joué un rôle dans mon arrivée. On aurait dit un animal prêt à se déchaîner. Je me souviens très bien de ce sentiment. Et c’était effrayant. Dans le garage, lorsque vous attendez et que le moteur démarre, vous vous dites que ça va bientôt devenir sérieux. C’était un sentiment cool et effrayant. »
Des moteurs qui font peur : c’est aussi ce que demande Carlos Sainz, le pilote Ferrari.
« Je me souviens de ma première course de Formule 1 en 2005. J’avais 10 ans. La première fois que j’ai entendu un moteur de Formule 1, j’ai eu peur. Et comme Daniel l’a dit, j’ai été intimidé par le son. J’étais comme… ces choses sont folles. C’est ainsi que je suis devenu un fan de ce sport et que Fernando et Michael, à l’époque, sont devenus mes idoles. Depuis, je veux devenir pilote de Formule 1. »
« Et il n’y a définitivement plus cet élément - ce n’est plus la même chose, non. J’ai pensé que 2026 était une bonne occasion de revenir un peu dans cette direction. Je ne sais pas si ce sera encore le cas aujourd’hui. On parle de 2030 pour cela. Pour ma part, j’aimerais que ce soit plus tôt, car avec les carburants synthétiques et les progrès réalisés dans ce domaine, il y a une très bonne occasion d’accélérer le retour de ce bruit et de ce type de Formule 1, ce dont je serais très heureux et que je soutiendrais. »
Lando Norris, qui a assisté au Grand Prix historique de Monaco, lui aussi été conquis. Mais le bruit du V6 ne fait pas tout selon lui. Il faut aussi rendre les voitures plus légères, plus ’sharp’ au pilotage.
« Je suis allé au Grand Prix historique et la meilleure chose à ce sujet est, pour moi, le son. Le son doit être amélioré, tout d’abord. »
« Mais des voitures plus petites, plus légères, ce genre de choses améliorera tout de suite la F1. »