Toto Wolff a affirmé que l’argent n’a pas été au final "un point point de friction" dans les négociations avec Lewis Hamilton pour son nouveau contrat (d’un an) chez Mercedes F1.
Après des mois de spéculation, Hamilton a officiellement signé hier lundi son contrat, peu avant l’annonce dans les médias.
"Lewis a toujours reconnu qu’il s’agissait d’une période très difficile. Difficile dans le sens de difficile pour tout le monde. Difficile d’un point de vue sanitaire, d’un point de vue économique, des emplois. Donc, le sujet de son salaire n’a pas été un point de friction," affirme Wolff.
"Il s’agissait plutôt de nous permettre d’aller vite pour 2021. Nous respectons le fait qu’un sportif a une durée de carrière limitée et que vous devez optimiser vos revenus quand vous êtes actif. Lewis a compris lui quelles sont les difficultés actuelles."
"Nous avons donc toujours été assez alignés sur ce à quoi l’autre s’attendait," ajoute aussi l’Autrichain.
"Lewis est le meilleur pilote, il a un énorme succès mondial, une reconnaissance qui va bien au-delà des fans de course auto, et il a remporté sept championnats sans commettre d’erreurs majeures ces dernières années. Il est un pilier important du succès de l’équipe."
"De l’autre côté, Lewis reconnaît qu’il n’est qu’une personne sur les 2000 que nous avons au sein de notre équipe, moteur et châssis, et qu’il ne s’agit pas de deux superstars, mais de 2000 superstars et chacun de nous contribue au succès de l’équipe."
"Lewis a cette perspective sur le monde au sens large. Ce fut une année très difficile pour nous personnellement, du point de vue de la santé et aussi du point de vue économique."
"Ainsi, il savait que même s’il a réussi à livrer les résultats attendus de son côté, il existe une réalité économique qu’il est important de respecter."