A l’image de son père, Max Verstappen estimait sans doute que la course, et le titre, étaient perdus à Abu Dhabi avant le finish aussi improbable que fructueux pour le pilote Red Bull.
En vérité ainsi qu’il l’a confié, le Néerlandais y a toujours cru au fond de lui : car il se rappelle que la nature de la F1 est d’être imprévisible – l’improbable est parfois le plus probable…
« Souvent vous pensez que ça ne va pas bien se passer, mais je me dis toujours : n’abandonne pas, continue à pousser chaque tour, souviens-toi d’être doux pour toucher le point de corde, d’être gentil avec les pneus. Quelque chose pourrait arriver on ne sait jamais au dernier tour, au dernier virage, continue à pousser. »
« Ce genre de choses arrive souvent en course. Et nous l’avons vu à Abu Dhabi, la dernière course ne semblait pas formidable, nous étions bien trop loin, et je ne pouvais garder le rythme. Et je me disais, souviens-toi, on ne sait jamais jusqu’au dernier virage… »
Avec le recul d’ailleurs, Max Verstappen sait-il pourquoi il était si en retrait de Lewis Hamilton en rythme pur à Abu Dhabi ?
« A chaque week-end vous pouvez vous améliorer, notamment pour préparer les pneus en qualifications. Mais vous savez à Abu Dhabi, peut-être que nous avons fait toutes les bonnes choses pour la course. Peut-être pas en termes de réglages. »
Le sim racing, un outil dans la manche de Max Verstappen
Cette volonté de ne jamais abandonner a largement compté dans la saison de Max Verstappen, pour digérer les points bas notamment.
Un autre élément a joué un rôle peut-être plus grand qu’on ne le pense : les simulations de course automobile sur ordinateur. Le pilote Red Bull explique pourquoi il mise beaucoup sur ce sim racing, et pourquoi il apprécie d’y jouer après avoir pourtant passé déjà tant d’heures dans le simulateur F1 de Milton Keynes !
« Ça me garde prêt à remonter dans la voiture. Je passe aussi beaucoup de temps sur les réglages. Je ne conduis pas des F1, mais des GT. Donc c’est une technique différente de pilotage, pour continuer à me tester. Et les pilotes de sim racing sont si rapides, ils n’ont pas d’expérience réelle de la voiture… mais quand vous voyez comment ils freinent, etc., c’est comme ça que ce doit être. Donc j’aime à me comparer à eux parce qu’ils sont naturellement rapides, et moi je suis naturellement rapide dans la vraie vie. »
« Et c’est une autre source de motivation pour moi. Car dans le simulateur, ces gars sont la référence. J’essaie de m’améliorer en apprenant d’eux, et cela m’aide aussi dans la vraie vie je pense. »
« Dans tout ce que je fais, je n’aime pas paraître idiot… Alors même dans le simulateur je suis aussi à fond. »
Et Max Verstappen révèle s’occuper de son team virtuelle durant les Grands Prix de F1 !
« Même durant les week-ends de F1, je discute avec mon équipe de sim racing sur Discord ! »