La Red Bull RB20 avait déjà montré l’année dernière dans le simulateur qu’elle serait encore plus rapide que la voiture de 2023.
Red Bull a de nouveau dominé la concurrence, certes par une marge deux fois plus faible, lors des deux premiers Grands Prix de cette année, Max Verstappen remportant les deux courses devant Sergio Perez.
Liam Lawson, le junior Red Bull qui a impressionné pour l’équipe sœur AlphaTauri l’année dernière, a partagé les secrets qu’il a découverts sur la RB20.
"J’étais plutôt conscient qu’elle serait compétitive."
"Il y a toujours des discussions et du battage médiatique pendant l’intersaison sur le rapprochement des équipes. Tout le monde se développe mais, en fin de compte, quand tout le monde rattrape son retard, Red Bull se développe et s’éloigne aussi en même temps."
"L’année dernière, lorsque nous avons réalisé une partie du développement de la voiture, j’ai passé du temps dans le simulateur. Je connaissais les gains de performances à venir."
"À ce moment-là, je savais que la voiture était déjà en train de gagner. Si vous trouvez du temps dans le simulateur pour la voiture de l’année prochaine, vous savez que ce sera encore plus rapide. C’était un assez bon indicateur que ce serait bien. Mais honnêtement, je ne pensais pas que ce serait si bon !"
Les écarts sont pourtant réduits par rapport à l’an dernier.
"Oui, les écarts son bien plus faibles en couses que début 2023. Et sur un tour c’est serré. Mais je pense que Red Bull a créé un écart un peu plus grand que ce que nous avions vu fin 2023. Disons que nos rivaux commencent deux fois moins loin en 2024 qu’en 2023."
Lawson a également révélé pourquoi Max Verstappen est si à l’aise au volant de la RB20.
"Là où en est Max actuellement avec la Red Bull, c’est que la voiture est dans une si bonne fenêtre qu’il est tellement à l’aise avec elle."
"La meilleure façon de le voir, c’est quand vous regardez son tour de qualification à Djeddah, il ne manque aucune corde il s’approche si près, si près du mur par endroits."
"Au virage quatre, je suis presque sûr qu’il a touché l’intérieur, ce qui est extrêmement difficile à faire, être aussi précis."
"Mais il ne s’agit pas seulement du virage quatre, il y a aussi le virage 10, le virage 22 - partout, en gros, il est si précis et c’est parce qu’il est si confiant avec la voiture et ce sont ces choses-là qui composent aussi le temps au tour."