Le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier affirme que Montréal n’accueillera pas de week-end de course Sprint en F1 de si tôt.
Il a déclaré que le circuit Gilles Villeneuve avait en fait tout prévu pour accueillir le tout premier week-end sprint de la F1 en 2020 - jusqu’à ce que la pandémie de COVID-19 force l’annulation de l’événement.
Liberty Media facture désormais aux promoteurs 4 millions de dollars de plus le privilège de l’action supplémentaire d’un événement au format sprint.
"On devait organiser la première course sprint. Là, c’est devenu trop cher. On se demande si ça vaut la peine."
"Je suis fervent de la formule actuelle avec les essais libres, les qualifications et la course. C’est traditionnel, mais c’est la bonne."
Il remet également en question l’argument de la F1 selon lequel le format sprint offre aux spectateurs plus d’action par week-end.
"La F1 dit qu’on voit les voitures rouler aussi souvent avec cinq périodes sur le circuit, mais en fait, elles sont plus courtes."
Avant de débourser de l’argent pour un Sprint, Dumontier préfère bonifier l’expérience de ses fans sur le circuits. La F1 Academy, le championnat à 100% féminin en support de certains Grands Prix, pourrait être incluse au programme à l’avenir.
L’Académie en est à sa deuxième saison. Elle comporte sept épreuves à son calendrier, dont une seule escale nord-américaine, à Miami.
"Je sens une grande volonté de la F1 de promouvoir son académie et de la voir sur davantage de circuits. Par contre, elle joue sur ses propres plates-bandes, à mon avis, avec les programmes de F2, F3 et Porsche en parallèle en Espagne et aux Pays-Bas."
"Il faut plutôt regarder où ces séries ne sont pas présentées. C’est notre cas. On va voir ce que nous réserve le championnat 2024 de cette académie et nous verrons si nous nous portons candidat."