A 31 ans, Daniel Ricciardo va découvrir une nouvelle équipe cette année, McLaren. Il est temps désormais pour le pilote australien de tout faire pour revenir dans une équipe gagnante, car le temps passe et presse.
Avec le temps, la frustration du milieu de grille ne risque-t-telle pas d’ailleurs d’effacer le légendaire sourire de Daniel Ricciardo ? Ou restera-t-il comme il est ? Avant le début de saison à Bahreïn, il s’est confié sur cette attitude qu’il entend bien conserver.
« Je suis ce que vous voyez. Si je souris et que je ris, c’est que je m’amuse, et j’aime vraiment ça, mais pour tout ce qui touche à la compétition, je démarre assez vite . Je jouais au Monopoly et au jeu de cartes Uno à Noël et je devenais assez agité. Pour tout ce qui concerne la compétition, je change, ça fait partie de moi quand quelque chose est en jeu. »
« J’aime mettre les qualifications et la course sur une intensité un peu plus élevée. Cela donne le meilleur de moi si je me mets cette pression. J’aime voir de quoi je suis fait. »
Le statut d’outsider comporte d’ailleurs aussi des avantages, rapporte l’Australien.
« Avec la domination de Mercedes, il serait facile d’être frustré et amer face à ce succès, mais j’essaie de ne pas être cette personne. Je leur tire mon chapeau, ils font du bon travail et nous devons juste trouver un moyen de les égaler. C’est une motivation. »
« J’allais dire que ce n’est pas sorcier, mais ça l’est un peu. Peut-être que si je n’ai pas la meilleure voiture sur la grille, et si je gagne une course ? Combien d’argent et de respect ça m’apporterait ? Il y a toujours une bonne histoire d’outsider qui attend d’être écrite. Une que j’espère écrire. »
Avec McLaren, Daniel Ricciardo est prêt à se donner à fond. Il sent que son passage en F1 restera inachevé et incomplet tant qu’il n’aura pas atteint l’objectif suprême, le titre mondial...
« Je veux renouer avec les dépassements offensifs cette année. Si je suis épuisé après la course, c’est là que je sais que j’ai tout donné. Je saurai au fond de moi que j’ai tout donné un dimanche après-midi. »
« Je n’ai pas encore atteint ce que je veux vraiment et c’est un titre mondial. C’est ma motivation en soi et quand la visière se baisse pour la compétition, c’est absolument là que je m’anime. Je donne tout, je n’ai pas le temps de jouer. »