Pirelli a amené la même sélection pour les deux Grand Prix se déroulant à Bahreïn, mais sur le tracé extérieur de Sakhir, quelles ont été les différences observées, à part bien sûr au chronomètre ?
Les écarts de performance étaient logiquement les plus serrés de l’année entre les pneus : 4 dixièmes entre les tendres et les médiums, et 3 dixièmes entre les médiums et les durs.
Les températures de piste sont restées normales pour Bahreïn, autour de 25 degrés, sans effet notable, en essais libres.
Au niveau de la charge pneumatique, Pirelli relève que moins d’énergie est amenée dans les pneus sur ce tracé court, par rapport au circuit long. Mais comme dimanche dernier, deux arrêts aux stands pourraient être la norme, car la surface demeure abrasive.
Mario Isola revient sur les défis de ce week-end très particulier et confirme que la dégradation sera moindre.
« Avec un tour aussi court ici et un peloton regroupé, les écarts de performance sont plus équilibrés : y compris l’écart de performance entre les pneus. Comme il s’agit en fait d’un tout nouveau rendez-vous, il était important pour les équipes de recueillir autant de données que possible pour comparer les performances des trois composés et formuler la stratégie optimale. »
« Jusqu’à présent, nous avons constaté une dégradation moins importante que lors du précédent Grand Prix à Bahreïn le week-end dernier. Par conséquent, le pneu tendre C4 peut être utilisé plus largement qu’il y a une semaine sur le circuit plus long. En Formule 2, nous avons vu ce vendredi que le trafic est un problème certain, et cela va certainement influencer les qualifications de Formule 1. »