Le Grand Prix des Pays-Bas aura été un véritable calvaire pour Charles Leclerc.
Déjà parti à la faute hier en qualifications, le pilote Ferrari a percuté la McLaren F1 d’Oscar Piastri en début d’épreuve et endommagé sa monoplace, qui lui a ôté tout rythme pour la suite de la course.
Dépassé tour à tour par l’ensemble de ses concurrents, le Monégasque a finalement jeté l’éponge de manière prématurée alors que le top 10 était devenu inatteignable. La Scuderia a quant à elle confirmé que la SF-23 de son pilote avait reçu des dégâts au niveau du plancher.
"Il y a eu un contact avec Oscar qui était anodin, mais qui a cassé une pièce importante de la voiture et je n’avais plus assez d’adhérence ensuite," a expliqué Leclerc à son retour dans le paddock.
"Nous avons continué en espérant la pluie et tenté de marquer un ou deux points, mais avec 60 points d’appuis aérodynamiques en moins sur la voiture, c’était comme rouler dans une autre catégorie et donc trop compliqué."
"Nous avons vraiment eu des problèmes avec l’équilibre ce weekend, sur un circuit où c’est particulièrement important."
Concernant le changement de pneus très lent de la Suderia en début d’épreuve, le Monégasque estime que "nous aurions pu mieux optimiser, c’est sûr que j’ai envoyé le message un peu tard. Je savais malgré tout que nous allions gagner des positions car il pleuvait vraiment fort. Il faudra maintenant comprendre pourquoi nous avons perdu autant de temps, nous avons encore beaucoup de travail dans les stands."
"J’espère maintenant que nous connaitrons une bonne course à domicile à Monza, j’ai hâte d’y être et de recevoir du soutien au milieu de cette saison compliquée."