Charles Leclerc n’a pas été choqué par les propos de son patron chez Ferrari, Mattia Binotto, lors du lancement de la Ferrari SF90 il y a deux semaines.
Le pilote monégasque est considéré, en ce début de saison, toujours comme un débutant, qui doit apprendre aux côtés de Sebastian Vettel. Un statut de numéro 2 qui n’est pas inscrit sur le papier mais dont Leclerc a vite envie de se défaire... grâce à ses performances.
"Je trouve ça logique, ce n’était pas nouveau pour moi. Mattia n’a rien dit d’exagéré," affirme le Monégasque.
"Je n’ai pas beaucoup d’expérience chez Ferrari, et il me paraît normal qu’un pilote soit privilégié dans une situation 50-50. C’est ce qu’il a dit, que dans une situation 50-50, Seb serait privilégié, et je le comprends totalement. Mais il a aussi dit que ça pouvait changer si je me montrais plus rapide que Seb, je vais donc tout faire pour l’être comme ça il n’y aura pas besoin de consignes d’équipe !"
De quoi imaginer quelques tensions dans le futur ? Pas selon Leclerc qui pense que la relation de travail restera saine.
"Avec Seb, on a une bonne relation, on parle beaucoup de la voiture, on échange beaucoup d’informations, et je pense que c’est très important pour un team. Il faut qu’on avance ensemble et qu’on pousse le team dans la même direction. On a les mêmes feedbacks sur la voiture, mais nos styles de pilotage sont un peu différents, surtout au niveau du freinage, on a deux styles différents de freinage. Le plus important, c’est qu’on donne le même feedback à l’équipe, et pour l’instant, c’est le cas."