Lorsque Max Verstappen a lui aussi crevé un de ses pneus en fin de course à Bakou, la FIA a mis un peu trop longtemps à sortir la safety car selon Charles Leclerc.
Le Néerlandais a tapé fortement le mur en arrivant sur la ligne de départ mais la course a continué un peu trop longtemps au goût du pilote Ferrari.
"C’est une blague, c’est une blague," avait lancé Leclerc à la radio en passant à côté de la Red Bull. "Sortez cette putain de voiture de sécurité tout de suite, pourquoi attendent-ils ?"
Il a fallu un peu moins de 20 secondes pour des doubles drapeaux jaunes et presque une minute et demi en effet avant que la voiture de sécurité ne soit déployée, lorsque le nouveau leader de la course, Sergio Perez, revenait sur les lieux de l’accident après un tour complété.
"Je suis vraiment surpris. Je suis inquiet aussi. Pour moi il était clair qu’il fallait arrêter de pousser à fond après un crash comme ça. Au milieu de la ligne droite, avec des débris, c’était assez dangereux," explique Leclerc.
"Cela a pris beaucoup plus de temps que je l’imaginais. Je suis certain que tous les pilotes ont été aussi surpris que moi. Je vais clairement mettre le sujet sur la table au prochain briefing des pilotes (au Paul Ricard), juste pour comprendre pourquoi cela a pris plus de temps que la normale. Je soumettrai ce point."
Leclerc a aussi fait savoir à la radio, juste avant que le drapeau rouge ne soit finalement brandi, qu’il ne demanderait pas à ce que la course soit relancée, à cause des risques pour les pneus. Finalement tous ont pu changer de pneus pour le 2e départ et les trois tours restants à faire (y compris le tour de formation).
A ses côtés, Carlos Sainz s’est aussi inquiété du fait que beaucoup de pilotes n’ont pas assez ralenti lorsque les doubles drapeaux jaunes ont été brandis.
"Nous avons dû être ceux qui ont le plus ralenti," dit Sainz. "Une voiture de sécurité virtuelle ou une voiture de sécurité aurait été plus utile."
Leclerc confirme : "tout le monde pouvait voir le crash, tout le monde savait que la voiture était à droite de la barrière, mais je pense que tout le monde devrait ralentir considérablement dans ces conditions."
"Je suis presque sûr que ce sera évoqué au prochain briefing de toute façon. Comme Carlos l’a mentionné, la voiture de sécurité virtuelle ou une voiture de sécurité aurait simplement rendu les choses beaucoup plus simples. Mais nous en parlerons avec tout le monde."