Charles Leclerc voit définitivement son avenir en rouge malgré les difficultés de la Scuderia Ferrari et les observateurs qui lui conseillent de ne pas trop s’enterrer à Maranello.
Le pilote Ferrari a connu un mauvais week-end à Zandvoort, au milieu de rumeurs selon lesquelles il n’est pas actuellement ouvert à des négociations contractuelles au-delà de 2024 avec Ferrari. Pour jauger de ses options ?
Cependant, Leclerc a nié lors d’une conversation avec le journal La Repubblica avoir eu des discussions très récemment avec Toto Wolff, directeur de Mercedes F1.
"Rien de réel ou de sérieux, jamais," insiste Leclerc.
"J’aime Ferrari, j’y crois comme au premier jour et tant que c’est comme ça, je serai là."
Le champion du monde 1979, Jody Scheckter, sympathise avec Leclerc en tant que pilote Ferrari leader de facto, car la célèbre équipe italienne semble toujours être en crise.
"Même à mon époque, le dernier champion du monde Ferrari remontait à bien longtemps. Ces hauts et ces bas font simplement partie de Ferrari. La raison réside aussi dans la mentalité italienne, où la cohérence n’est pas la priorité absolue, mais l’émotion."
Et Leclerc déclare que même si les temps sont souvent difficiles chez Ferrari, son rêve d’être le premier champion du monde en rouge depuis Kimi Raikkonen est toujours vivant.
"Je sais qu’en ce moment je n’ai pas la voiture pour me battre avec Max (Verstappen) mais je n’ai aucun doute sur le fait que ma voie est la bonne."
"Je reviendrai sur ma carrière quand j’arrêterai, mais je n’ai aucun regret ni remords. Je suis heureux chez Ferrari."
Et ce malgré le fait qu’au volant d’une Red Bull, Verstappen se rend ce week-end sur le terrain de Ferrari à Monza avec une chance de décrocher une dixième victoire consécutive en Grand Prix.
"Est-ce que je me compare à Max ? Oui et non. Mais je n’échangerais jamais ma place avec lui."
"Chaque fois que je ferme ma visière, je ne pense qu’à la victoire. Mais gagner à Monza cette saison ne sera pas facile. Il y a tellement de choses qui doivent être améliorées."
"Nous avons besoin de stabilité. L’essentiel est de devancer les équipes en compétition pour la deuxième place du championnat des constructeurs. Ensuite Red Bull sera le prochain objectif."
Malgré sa frustration souvent visible et audible, Leclerc est en fait à l’aise chez Ferrari - d’autant plus que Mattia Binotto a été remplacé cette année à la tête de l’équipe par Frédéric Vasseur.
"Je suis d’accord avec tous ses projets."
"Il a une méthode de travail différente de celle de Mattia. C’est intéressant maintenant de voir le point de vue des deux et de comprendre qu’on n’a pas remarqué certaines choses depuis tant d’années."
"C’est une relation directe avec Frédéric. Il communique ouvertement avec moi, sans personne au milieu, ce qui m’aide en tant que pilote."