Charles Leclerc a été accidenté ce samedi en qualifications à Zandvoort, et le pilote Ferrari reconnait qu’il n’a eu aucun avertissement. La SF-23 a été en difficulté tout le week-end dans trois virages, dont celui où il est allé taper le mur.
"C’est un week-end très difficile" a admis Leclerc. "Chaque fois que vous montez dans la voiture sans savoir ce qui vous attend, ce n’est pas une situation agréable. C’est l’un de ces week-ends où la voiture est extrêmement difficile à conduire."
"Depuis la première séance d’essais, nous avions des difficultés dans les virages 1, 9 et 10. Nous avons complètement changé la voiture et honnêtement, il n’y a pas grand-chose qui nous aide dans ces trois virages.
"Les virages 9 et 10 sont l’un de ces virages où vous entrez dans le virage, vous relâchez les freins, il n’y a absolument pas d’adhérence au milieu du virage pour une raison ou une autre. Ensuite, vous avez juste confiance en l’adhérence de la voiture en sortie de virage, ce qui n’a pas été le cas ce tour-là et j’ai évidemment fini dans le mur."
Les conditions humides ne sont plus un problème
Contrairement à ce qu’il avait rencontré lors des premiers week-ends sous la pluie au printemps, ce n’est pas une question de conditions qui posent problème pour Leclerc, mais bien un souci au niveau de la voiture.
"Je pense que les conditions ont déjà été rencontrées de nombreuses fois cette année et je suis de plus en plus à l’aise, ce qui me convient parfaitement. Mais ce week-end, la voiture est extrêmement difficile à piloter. En Formule 1, il s’agit d’anticiper et de savoir quel équilibre vous allez obtenir une fois que vous entrez dans le virage."
"Mais en ce moment, j’entre dans le virage et je n’ai aucune idée si je vais avoir un énorme sous-virage ou un énorme survirage, et cela rend les choses très, très difficiles pour nous. Le week-end a donc été très difficile et j’espère que nous pourrons faire une course propre."
Ferrari a confirmé vendredi que la future monoplace serait intégralement nouvelle, ce qui réjouit Leclerc. Le Monégasque est impatient d’avoir une monoplace qui sera plus prévisible dans son comportement.
"Je suis évidemment impatient, mais j’ai d’abord une saison à terminer en 2023. Mais nous ne pouvons qu’aller dans une autre direction parce que pour l’instant, honnêtement, la voiture est vraiment difficile à conduire. Il est très difficile d’être à la limite."
"Nous sommes particulièrement en difficulté ce week-end, simplement parce que nous devons être loin de la limite, parce que dès que vous vous approchez de la limite, vous ne savez vraiment pas ce qui va se passer. C’est exactement ce qui s’est passé dans mon tour de Q3, c’est donc une situation difficile."