Troisième du Grand Prix d’Arabie saoudite, et auteur de son premier podium de l’année, Charles Leclerc a salué la bonne course de Ferrari, qui a selon lui décroché le meilleur résultat possible ce weekend. En effet, la F1 produite par Red Bull est tout simplement intouchable en ce début de saison.
"Nous avons tout optimisé. Nous avons toujours eu des difficultés au début des relais, que ce soit avec les pneus mediums ou les durs. Puis, vers la fin du relais, nous étions plutôt bien. Avec les mediums, nous n’avons pas vraiment vu cela. Avec les durs, nous l’avons vu vers la fin, mais il était trop tard pour récupérer ce que nous avions perdu au début avec les batailles que nous avons eues."
"Dans l’ensemble, la course a été positive. Je pense que nous faisons de petits pas dans la bonne direction. Si je regarde les six ou sept derniers mois, nous sommes l’équipe qui s’est le plus améliorée et nous réduisons lentement l’écart. Mais il reste encore assez important. Mais si nous continuons à travailler comme ça, je suis sûr que ce n’est qu’une question de temps avant que nous ne mettions un peu plus de pression sur Red Bull."
Si Leclerc résistait à Sergio Perez au départ de la course, il devait en revanche s’incliner logiquement face au Mexicain dès le quatrième tour. Mais il n’y a pas de regret à avoir pour le pilote Ferrari, qui salue la propreté des manœuvres.
"Je me souviens très bien de la sortie du virage 2, où je me disais : ’Oh, j’espère que Checo va me laisser de l’espace’, et il l’a fait. J’ai donc conservé ma deuxième place. Ensuite, je ne me souviens plus. Je pense que c’était un dépassement assez propre. Je ne pouvais pas faire grand-chose. Mais nous avions un peu de mal à défendre et aussi à attaquer. Je pense que nous avions un peu moins de vitesse de pointe que les autres, ce qui était voulu. Mais nous allons revoir cela pour voir si c’était la bonne décision ou non."
Outre la vitesse de pointe, que manque-t-il à Ferrari pour se rapprocher davantage de Red Bull ?
"En ce qui concerne le DRS, je ne pense pas que ce soit là que nous ayons des lacunes pour le moment, mais bien sûr nous ferons une analyse plus approfondie pour comprendre exactement quelles sont nos faiblesses. Par ailleurs, je ne pense pas que la dégradation des pneus ait été un problème. Nous avons eu un peu plus de mal à les mettre à la bonne température pour pouvoir pousser, ce qui a rendu les choses un peu plus difficiles. C’est là qu’ils ont creusé l’écart, qui est resté plus ou moins stable jusqu’à la fin. Mais c’était trop tard pour que nous puissions les mettre sous pression."
Cette mise en température difficile des pneus peut-elle expliquer pourquoi le Monégasque a eu du mal au restart face à Lando Norris ?
"Non, avec Lando, je ne pense pas que ce soit la raison pour laquelle j’ai eu du mal à le dépasser. Je pense que c’était plus une question de vitesse en ligne droite. Mais oui, le restart était évidemment assez délicat avec les pneus qui étaient un peu en dehors de la fenêtre de fonctionnement. De notre côté, c’était probablement le pire. Mais une fois qu’ilsétaient en température, ce qui était le cas lorsque j’étais proche de Lando, c’était plus la vitesse de pointe qui me donnait du fil à retordre."
Pour conclure, Leclerc ne s’attend pas à voir Ferrari renverser la table dans deux semaines en Australie.
"Avec l’absence de nouveautés à Melbourne, je pense que nous faisons du bon travail en optimisant notre package pour le moment. Voilà où nous en sommes. Je pense que nous devrons probablement attendre et voir, lorsque nous aurons de nouvelles pièces sur la voiture, quel type de progrès nous ferons. Et j’espère que cela nous rapprochera de Red Bull."