Charles Leclerc et Carlos Sainz ont de nouveau enchaîné les tours à Bahreïn ce vendredi, la Ferrari F1-75 affichant toujours une fiabilité redoutable. En revanche, le Monégasque a refusé de répondre à la question de la performance, assurant n’avoir aucune idée de ce qu’allait donner sa Formule 1 en rythme réel.
"J’ai entendu certains pilotes faire ces commentaires et je ne sais pas comment ils font, parce que pour moi ce n’est pas le cas" a déclaré Leclerc au micro de la RTBF. "C’est sûr que l’équilibre de la voiture, on le comprend relativement vite."
"C’est vrai qu’avec notre voiture on a un bon équilibre, mais ça de mon expérience, ça ne veut absolument rien dire sur la performance. Des fois, il y a des voitures faciles à piloter qui ne sont pas rapides du tout, et il y a des fois des voitures difficiles à piloter qui sont très rapides."
Leclerc rappelle le besoin d’attendre patiemment le Grand Prix de Bahreïn pour tirer des conclusions : "C’est une chose qu’on ne saura que lors de la première séance de qualifications. Un bon équilibre, oui, mais une voiture rapide, je ne sais pas encore."
Sainz ne croit pas au bluff de Mercedes F1
Sainz avait effectué le meilleur tour de la séance à 17h, heure française, avant que ce dernier ne soit repris par Kevin Magnussen dans l’heure supplémentaire dont dispose Haas F1.
L’Espagnol a surtout tenu à répondre à une citation de George Russell, puisque le pilote Mercedes F1 estimait que Ferrari avait la meilleure voiture en ce début de saison. Sainz a rappelé que Mercedes et ses pilotes ont l’habitude de mettre la pression sur la concurrence.
"Si c’était la première année qu’ils le faisaient, alors je les croirais peut-être" a déclaré Sainz. "Mais ils le font depuis cinq ou six ans maintenant et ils continuent à nous surprendre dès la première course, donc, comme vous pouvez l’imaginer, je n’y crois pas beaucoup."
"Avec le GPS, on peut aussi voir ce qu’ils font, et je ne vais pas en dire plus. Je pense que c’est typique de Mercedes, typique de George. Il suffit de faire du battage médiatique sur les autres, puis de venir à la première course et d’exploser la concurrence, ce qui est typique."