Après la course très décevante de Ferrari à Melbourne, le nouveau directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, avait reconnu que son équipe avait du travail pour analyser les données et comprendre ce qui s’est vraiment passé.
Une piste se dégage déjà selon lui : "nous n’avons jamais trouvé le bon équilibre avec la voiture, et nous avons souffert avec les pneus. Nous avons essayé une approche de réglages différente durant le week-end, mais je dois dire que nous n’avons jamais eu le bon équilibre. Les qualifications n’étaient pas très heureuses, et ensuite bien sûr, il y a le parc fermé qui empêche toute modification."
La SF90 "manquait d’adhérence" avec ses réglages et, selon Binotto, "les qualifications comme la course n’ont pas reflété le véritable potentiel de notre voiture. Nous sommes assez sûrs que le potentiel est certainement plus important, et que nous n’avons pu l’exploiter ce week-end."
Cette théorie est validée par les deux pilotes, à commencer par Charles Leclerc, qui avait déclaré après la course "ne pas vouloir paniquer".
"Ce n’est pas comme si nous étions arrivés à Melbourne avec une voiture très différente de celle des essais hivernaux," explique Leclerc.
"Dans le passé, on a souvent vu que c’était une piste étrange et que ce n’était pas toujours très représentatif de la performance réelle de toutes les voitures. Je suis convaincu que nous pourrons revenir à l’avant."
Vettel rassure aussi les fans de la Scuderia après la déroute australienne.
"C’est certain que c’est dur à encaisser. Mais nous avons tous les outils pour revenir, tous les ingrédients. Nous avons une bonne voiture, nous le savons."
"Ce week-end, nous n’avons pas fait ce qu’il fallait avec la voiture et dans l’ensemble, nous n’étions pas assez compétitifs, mais nous nous en sortirons."