Charles Leclerc admet que la récente période creuse de Ferrari, qui peine à concrétiser des performances pourtant impressionnantes en qualifications, est due à plusieurs facteurs. Il admet aussi être un de ces facteurs.
"Je pense que de mon côté, ça n’a pas été parfait, c’est sûr, surtout en course" admet Leclerc. "J’ai beaucoup de progrès à faire de mon côté. Je pense avoir beaucoup appris au Mexique."
"De l’extérieur, il est évidemment difficile de voir les difficultés, mais sur le plan du pilotage et d’autres choses, j’ai essayé différentes solutions durant la course, et j’ai une idée claire de ce que je dois essayer ici."
Mais il déplore une certaine malchance de son équipe, notamment dans le timing de certains événements : "Il y a eu des courses malchanceuses. Je pense que Sotchi aurait pu se transformer en victoire, mais nous ne pouvions pas prévoir que la panne de Seb [Vettel] allait créer une virual safety car. Et de là, tout s’est dégradé. Il y a eu quelques occasions manquées, mais ce n’est pas aussi mauvais que ça en a l’air."
Depuis le Mexique, il a répété à plusieurs reprises qu’il voulait participer davantage à ses stratégies de course, et notamment en direct : "Je pense pouvoir avoir une plus grande influence sur le plan stratégique."
"Lors de la dernière course, il y a des choses que j’aurais pu faire en tant que pilote pour aider l’équipe à prendre une meilleure décision. Cela fait partie du processus d’apprentissage, et j’ai besoin de passer par là, autant que possible et aussi vite que possible, pour ne plus faire ces erreurs."