Charles Leclerc est rapidement passé de l’équipe Sauber à Ferrari mais cette première année passée hors de la pression de la Scuderia et de ses fans a été une bonne chose selon Frédéric Vasseur, son ancien patron, mais aussi selon le Monégasque lui-même.
"Charles a eu beaucoup plus de facilité avec nous en 2018 que, par exemple, Lewis Hamilton en 2007 avec McLaren. Lewis a immédiatement dû faire ses preuves dans une équipe de haut niveau et il roulait également contre Fernando Alonso," rappelle Vasseur.
"Charles a bien appris, très rapidement, avec nous. Chez Ferrari et lorsque vous avez des batailles contre des pilotes comme Hamilton, une pression complètement différente s’installe. Mais j’étais convaincu que Charles était prêt pour cette tâche."
Leclerc a en effet gagné deux victoires avec Ferrari en 2019 et cela semblait facile pour lui. Mais il révèle que ce n’était pas du tout le cas et confirme les propos de Vasseur : la pression de courir face à des champions du monde est bien différente !
"J’étais déjà assez intimidé lors de mes premiers week-ends de Grands Prix. Et avec Ferrari ensuite... Vous devez imaginer, tout d’un coup, je courais contre des pilotes que je n’avais qu’admirés à la télévision auparavant. Mais là je me suis dit : ’Ça ne peut pas continuer comme ça !’ Au bout d’un moment, je me suis habitué à courir contre des champions du monde et des vainqueurs de Grands Prix."
"Aujourd’hui je ne pense qu’au duel en cours, pas à ce que mon adversaire a déjà réalisé."