La deuxième victoire de Charles Leclerc fut historique pour la Scuderia : le Monégasque, pour sa première saison à Maranello, a en effet réussi à faire, de nouveau, triompher Ferrari à Monza, pour la première fois depuis presque une décennie (le dernier succès remontait à 2010, grâce à Fernando Alonso).
Pour un pilote qui grandi dans le culte du Rouge, cette première victoire en Italie était ô combien spéciale. A la radio après la course, ou en conférence de presse, on pouvait sentir toute la joie intense de Charles Leclerc…
« C’était incroyable. Je n’avais jamais vécu un podium comme celui de Monza. Je n’avais jamais été sur un podium avec tant de gens en-dessous ! »
« Et voir toute la ligne droite d’arrivée remplie de gens… la plupart vêtus en rouge – 99 % l’étaient… C’était formidable à voir. Oui, les entendre chanter, applaudir, c’était beaucoup d’émotions. »
Biberonné à la Ferrari Driver Academy, Charles Leclerc n’a pas manqué de rendre hommage à la filière qui l’a porté des formules junior jusqu’à Ferrari, en passant par la F2 et Sauber.
« Si je suis ici, c’est aussi grâce à la FDA. Il y a certaines personnes qui m’ont aidé au cours de ma carrière, pour arriver ici, et vraiment la FDA en fait partie. Grâce à elle, nous avons fait beaucoup de préparation physique comme mentale. Ils m’ont aussi aidé beaucoup avec le travail dans le simulateur – j’ai beaucoup piloté dans le simulateur. Et ils ont essayé de me donner autant d’expérience que possible dans une F1, pour m’aider à grandir et à devenir un meilleur pilote. »
« Donc je crois que c’est vraiment la preuve que l’Academy fonctionne comme il le faut. Et il y a aussi beaucoup de talents qui arrivent, qui sont très forts. Je suis assez certain que nous les verrons très bientôt en F1. »
Cette victoire à Monza a dû éveiller en Charles Leclerc de profonds souvenirs… mais quel est précisément le premier souvenir lié à Ferrari dont le Monégasque puisse se rappeler ?
« J’ai une très mauvaise mémoire, même pour mes propres courses, alors… La seule chose dont je me rappelle, c’est peut-être le premier Grand Prix que j’ai vu à Monaco. J’étais à la sortie du premier virage. Je me rappelle que je regardais la voiture rouge. Je jouais avec des petites voitures quand j’étais gamin, j’avais peut-être cinq ans ou un truc comme ça. C’est mon premier souvenir avec une F1, probablement. »
Charles Leclerc est également revenu sur sa première visite à l’usine Ferrari, à Maranello – un souvenir lié à une personne qui lui est très chère.
« J’y étais allé avec Jules Bianchi, qui devait s’y rendre pour quelque chose lié aux médias TV. Il a essayé de me faire rentrer, mais ils avaient décidé que je ne pouvais rentrer dans l’usine. Maintenant, c’est un peu plus facile pour moi d’y pénétrer, mais je me rappelle, oui, je rêvais, un jour, de franchir ces portes, de voir une usine de Formule 1, surtout une usine Ferrari. »
« Je me rappelle avoir été impressionné dès mon arrivée à Maranello. C’est une ville. Vous pouvez sentir que tout le monde vit et travaille pour Ferrari, seulement pour Ferrari. Tout le monde est fou, totalement fou de Ferrari là-bas. C’était très spécial. »