Charles Leclerc a pris du plaisir à lutter contre Max Verstappen à Djeddah, dans le cadre du Grand Prix d’Arabie saoudite. Le pilote Ferrari regrette d’avoir dû concéder la défaite face à son rival de ce début de saison, mais juge que c’était inévitable compte tenu des performances des deux monoplaces.
"J’ai vraiment apprécié la bataille. C’est évidemment décevant de perdre la victoire si tard dans la course, mais c’était un combat amusant" a déclaré Leclerc. "C’était très difficile parce que nous avions deux voitures qui étaient très différentes."
"J’étais très fort dans le premier secteur, dans tous les virages, et fondamentalement beaucoup moins fort dans les lignes droites. C’était donc très, très délicat. J’ai essayé d’avoir le DRS dans le dernier virage. Ça a marché deux fois, mais pas la dernière fois, et puis évidemment il y a eu ce drapeau jaune."
"Je ne sais pas si nous parlons du même drapeau jaune mais je pense que celui où j’aurais pu avoir une chance d’être à côté était celui du virage 1 où je n’avais pas de DRS, donc c’était un peu dommage mais ça fait partie du jeu ! Nous essaierons à nouveau lors de la prochaine course."
Les Pirelli ont permis de se battre en piste
Leclerc salue aussi la tenue des pneus Pirelli, qui lui ont permis d’attaquer au fil de la course, que ce soit en mediums ou en durs. Il a notamment été capable d’attaquer fort avec les gommes dures, mais a perdu gros à cause des différentes neutralisations.
"Ils étaient constants, mais le premier relais était un peu plus difficile. Je pense que nous avons fait un bon travail en gérant ces mediums, parce que ce n’était pas facile de suivre Checo. Vers la fin, nous avions un bon rythme sur les mediums."
"Avec les durs, c’était bien, chaque fois que j’avais un peu de marge, je sentais que je pouvais garder l’écart avec Max, mais évidemment, avec les voitures de sécurité, avec les voitures de sécurité virtuelles, dès qu’il est entré dans la zone de DRS, tout est devenu un peu plus délicat. Mais c’est comme ça."
Leclerc allait s’arrêter au 15e tour pour contrer la stratégie de Sergio Pérez, alors leader, afin de tenter un dépassement. Finalement, le Mexicain est entré et a été piégé par la Safety Car.
Mais Leclerc assure que la discussion pour rentrer au stand n’était pas faite pour forcer Pérez à rentrer : "Nous étions prêts à rentrer aux stands. Je veux dire, oui nous avons fait l’opposé de Checo devant, et il est rentré à ce tour, donc oui, je pense que nous avons fait le bon choix."