A chaud, Charles Leclerc était dans l’incompréhension de la stratégie de Ferrari en Hongrie. Parti 3e, il termine 6e avec un très mauvais choix de son équipe : passer les durs en course alors qu’Alpine F1 a prouvé que ça ne fonctionnait pas.
C’est encore un résultat médiocre pour Ferrari, sans podium au final.
"Je ne sais pas trop quoi dire en fait. Moi-même je ne comprends pas. Je n’ai pas d’explication, je n’ai pas parlé à l’équipe encore, il va falloir qu’on analyse ça encore une fois ensemble," commente Leclerc.
"C’est difficile. On m’a posé la question, les médiums étaient vraiment bien, nous étions plutôt rapides et mes pneus étaient encore bons et je l’ai dit à la radio. Mais on a décidé de couvrir Max qui était en médium avec des durs, c’était un carnage. Cela m’a fait faire un long relais sur des tendres en fin de course. Je n’ai pas de réponse."
Est-ce que partir en médiums alors que Red Bull s’était débarrassée des tendres dès le départ était la mauvaise stratégie qui a condamné Ferrari ?
"Je pense qu’on avait la bonne stratégie au départ avec les médiums alors que les autres étaient en tendres. Je pensais vraiment qu’on irait plus loin avec les médiums. C’est ce que je voulais, je ne comprends pas ce choix parce que c’était possible."
Avec 80 points de retard sur Verstappen, Leclerc est réaliste maintenant.
"Pour le championnat, on regarde course par course. C’est comme ça. Mais très honnêtement, on ne peut pas espérer gagner le championnat en faisant des courses comme celle-ci. J’espère que la 2e partie de saison nous sourira un peu plus mais il est clair qu’il faut qu’on s’améliore."