Charles Leclerc insiste sur le fait qu’il reste pleinement engagé en Formule 1 - malgré son lancement dans l’industrie de la glace.
Des rumeurs récentes suggéraient que le pilote Ferrari souhaitait ouvrir un restaurant glacier dans son Monaco natal, mais cette initiative a pris de l’ampleur.
Aujourd’hui, en collaboration avec l’entreprise italienne de glaces Grom et son manager Nicolas Todt, Leclerc lance sa propre marque de glaces hypocaloriques appelée à juste titre « LEC ».
"J’ai d’abord eu l’idée d’ouvrir une boutique à Monte-Carlo," avoue-t-il, "mais ensuite j’ai rencontré Federico Grom grâce à des connaissances communes et nous avons pensé à faire des choses bien plus grandes que cela".
Cette décision fait écho au projet similaire de Lewis Hamilton, le pilote Ferrari 2025 et septuple champion du monde ayant récemment lancé Almave, un spiritueux d’agave bleu sans alcool.
"Nous en parlions récemment," poursuit Leclerc. "Il a ce nouveau projet Almave, qui est très sympa car il a développé une nouvelle boisson pendant que je développais une glace."
"Alors c’est sûr, quand il arrivera chez Ferrari, nous ferons la fête avec ma glace et sa boisson."
"Je travaille déjà sur de nouvelles saveurs pour 2025, mais en attendant nous avons pour objectif d’arriver également dans les grandes surfaces françaises d’ici la fin de cette année."
Grom a commenté : "Nous n’avons pas encore pensé à de véritables boutiques comme celle que Charles voulait ouvrir, mais dans le futur, qui sait."
Le timing de la nouvelle incursion commerciale de Leclerc est cependant un peu délicat, étant donné qu’il a actuellement du mal à rester au niveau de Carlos Sainz.
Tout en admettant que "personne n’aime finir deuxième", le pilote de 26 ans nie que son aventure soit une distraction.
"Je ne me serais jamais lancé seul dans ce projet car je n’ai pas beaucoup de temps disponible. 99 pour cent de ma vie est la Formule 1 et ma priorité est d’être le meilleur pilote de Formule 1. Je consacre tout ce que j’ai à la F1."
Leclerc a également été interrogé sur la décision de Fernando Alonso de prolonger sa carrière en Formule 1 pour au moins deux saisons supplémentaires à l’âge de 42 ans.
"Je ne serai pas encore en F1 à 42 ans," insiste-t-il. "J’aimerais essayer autre chose d’ici là, comme Le Mans."