Charles Leclerc a été un des pilotes les plus inquiets lorsqu’il a vu l’accident de Romain Grosjean au premier tour du Grand Prix de Bahreïn dimanche dernier. Le Monégasque a vu l’action dans ses rétroviseurs et a tout de suite imaginé le pire.
Lors de son tour de décélération pour rentrer aux stands après l’interruption, le pilote Ferrari a pressé son ingénieur pour avoir des nouvelles : "Merde, c’était un accident énorme" a-t-il déclaré, avant de revenir à plusieurs reprises demander des nouvelles.
Quelques jours plus tard, il reconnaît qu’il a envisagé que Romain Grosjean n’avait pas survécu au choc et à l’embrasement de sa Haas VF-20 : "Je dois être honnête, je n’avais pas trop d’espoir en l’ayant vu dans les rétroviseurs, et j’étais très inquiet à la radio."
"Malheureusement, je n’ai pas eu de nouvelles jusqu’à ce que je revienne dans les stands et que je sorte de la voiture, pour finalement apprendre qu’il était sorti de la sienne. Je n’y croyais pas, surtout après avoir vu au virage 9 des flammes et de la fumée sur la piste."
Lors de la longue attente qui a suivi avant le second départ, Leclerc a essayé de ne plus penser du tout à l’accident : "Je me suis mis dans ma bulle comme toujours et j’ai essayé de me concentrer sur ma course. Il y a beaucoup de choses à garder à l’esprit avant une course de F1, notamment la stratégie, la manière dont vous abordez les premiers tours, etc."
"Je me concentrais sur mes choses pour faire le meilleur résultat possible, en essayant de ne plus penser à l’accident car je savais que Romain était sorti et allait assez bien pour avoir marché jusqu’à l’ambulance."
Le Français a donc réussi ce qu’il voulait, puisqu’il a explicitement demandé aux médecins d’aller par ses propres moyens à l’ambulance, même soutenu, pour montrer à ses proches qu’il était indemne.