Charles Leclerc affirme qu’il est trop tôt pour penser à prolonger son contrat avec Ferrari au-delà de 2024.
À Bakou le week-end dernier, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a démenti les informations selon lesquelles des discussions avec le Monégasque de 25 ans auraient déjà commencé. Mais en même temps, Wolff dit que Leclerc restera sur "son radar", pour une éventuelle collaboration dans un futur plus lointain.
Sous-entendez par là : lorsque Lewis Hamilton sera à la retraite, pas avant. Ce qui n’est pas pour tout de suite puisque le pilote Mercedes F1 a confirmé aujourd’hui à Miami, lors d’un évènement promotionnel, qu’il "ne veut pas rester chez Mercedes une année de plus mais plus longtemps."
Leclerc va donc certainement devoir composer avec la Scuderia pendant quelques années encore, ce qui n’est pas pour lui déplaire, même s’il admet ouvertement qu’il est préoccupé par la situation actuelle.
"Ce n’est pas que je suis fatigué, je suis conscient de la chance que j’ai d’être chez Ferrari. Je suis heureux. Mais de la même manière, je veux gagner et je ne suis pas satisfait des performances de ces dernières années. Cela n’a pas été constant. En 2020 et 2021, la situation était claire à cause de ce qui nous manquait. Mais maintenant c’est différent. Nous n’avons pas fait le pas que nous attendions. Nous avons les explications, mais s’en sortir c’est autre chose."
En attendant, Leclerc doit sans cesse calmer les attentes concernant son premier titre pilotes...
"C’est parfois incroyable, parce que beaucoup de gens nous suivent et il y a beaucoup d’émotions. C’est aussi difficile de gérer les mauvaises situations, d’expliquer pourquoi nous ne pouvons pas encore offrir ces titres à nos fans."
"Mais c’est Ferrari et je ne changerais pas pour ça."
Lorsqu’on lui demande s’il voulait des garanties de succès, ou une série de résultats, afin de lancer les discussions sur un nouveau contrat Ferrari au-delà de 2024, Leclerc répond : "Non, la confiance est là."
"Si nous sommes tous les deux, Ferrari et moi, heureux de continuer ensemble, cela arrivera. Mais il est trop tôt pour en parler."