Charles Leclerc était toujours très sceptique après sa 11e place à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne. Le pilote Ferrari s’élançait des stands et a connu un premier relais catastrophique en gommes dures. Ferrari lui a chaussé les mêmes composés plus tard dans la course, avec heureusement de meilleurs résultats.
"En termes d’équilibre ça allait, mais on n’est pas constants !" s’agace Leclerc. "On met deux trains de pneus durs dans la course, le premier hard c’est une catastrophe, le deuxième était plutôt bien. On remonte sur Pierre [Gasly] à la fin, on roule dans les mêmes temps car c’est difficile de se rapprocher."
"Mais le deuxième train de pneus hard était bien meilleur que le premier, et il faut que l’on comprenne pourquoi. A chaque fois, on est un peu surpris de ce qui se passe avec les pneus, on n’arrive pas à les mettre dans la bonne fenêtre."
"Et quand on y arrive, ce n’est pas voulu. Donc c’est ce qui fait qu’il y a des énormes écarts, même dans la même course en mettant deux fois le même train de pneus, on passe d’une voiture plutôt bonne à une voiture totalement différente, et ça vient de la gestion des pneus."
Il reconnait sa surprise de ne pas avoir fait le dernier relais en tendres, mais salue une fin de course correcte : "J’étais persuadé qu’on allait finir avec des pneus tendres. Finalement, on a décidé de partir avec des hard, et après les avoir mis sur d’autres voitures, ça semblait fonctionner pas trop mal."
"Mais finalement, le dernier relais était plutôt bien avec ces pneus durs. C’est le premier qui était une catastrophe, ce n’est pas la première fois que ça nous arrive et on ne comprend pas ce qu’on doit faire avec ces pneus, donc il faut qu’on comprenne."