Charles Leclerc admet qu’il lui sera "difficile" de se battre pour la victoire ce week-end en Autriche, même si le circuit de Spielberg est un de ceux qui a le mieux convenu à Ferrari l’an dernier.
Ferrari continue à être classée derrière Mercedes F1 et Red Bull Racing dans les pronostics du paddock mais certains se méfient tout de même de la Scuderia et d’un possible coup de bluff lors des essais de Barcelone.
"Nous espérons faire au mieux mais ce sera difficile pour nous ce week-end et le prochain," confie le Monégasque.
"Nous avons les pieds sur terre, nous n’avons pas eu un début d’année facile lors des essais hivernaux. Nous ne devons pas l’oublier et continuer à travailler."
Selon Leclerc, les problèmes de la SF1000 sont bien réels et même si des évolutions ont été apportées par la plupart des équipes, il ne s’attend pas à un grand changement par rapport à ce qu’aurait dû être l’Australie, annulée à la dernière minute.
"Je ne pense pas que notre F1 sera très différente par rapport à celle que nous avions à Melbourne, parce qu’il n’a pas été possible de travailler sur les voitures pendant la fermeture obligatoire des usines (pendant 63 jours). Elle sera donc très similaire. Le but sera donc ce saisir toute opportunité en attendant de voir où nous en sommes vraiment."
Malgré ce réalisme qui vire au pessimisme, le pilote Ferrari est toutefois très impatient de reprendre la compétition ce week-end.
"Je suis même ravi de ce calendrier très compact, même si ce ne sera pas facile de savoir quand ou comment on pourra rentrer chez nous entre les courses. Et ce sera fatigant.
"Mais la course me manque tellement que ça m’est égal ! Dans une saison normale, je n’apprécie pas ça. Et je n’aime pas non plus ne pas savoir combien on va avoir de courses au final, combien de points on peut marquer. Mais pour le moment il faut juste trouver des solutions pour organiser des courses et je le comprends."