Charles Leclerc a impressionné ce matin en signant un chrono très proche du record de la piste de Barcelone. Après avoir chaussé les pneus les plus tendres, le Monégasque a sorti un temps de 1’16"231, soit moins d’un dixième plus lent que le record de la piste, et avoue qu’il aurait pu faire encore mieux."
"Clairement, je pense que nous ne sommes pas à fond" explique Leclerc. "Il y a encore de la marge, mais à titre personnel je dois aussi apprendre et être plus à l’aise avec la voiture."
Une voiture qui, le confirme Leclerc, est toujours aussi saine : "Cela n’a pas changé depuis le premier jour, pour être honnête. L’équilibre est bon et n’a pas changé. C’était une journée positive. Surtout avec le manque de roulage hier, c’était une bonne matinée. C’est bien d’être en haut du classement mais ça ne veut rien dire."
Il explique que Ferrari veut toujours glaner plus d’informations et va essayer de compléter une simulation de course dans l’après-midi : "Nous n’avons pas réussi à en faire de complète, donc nous le ferons surement cet après-midi. C’est la grande inconnue pour l’instant car nous n’en avons pas fait, enfin je n’en ai pas fait. Comme je l’ai dit, la voiture est forte et je me sens bien à son volant. Il y a beaucoup à apprendre mais c’est un bon début."
Leclerc ne veut pas céder au jeu des pronostics et ne veut pas tirer de conclusions hâtives, mais réaffirme sa satisfaction : "C’est difficile à dire. Ce sont des essais. Nous semblons forts actuellement, mais nous ne savons pas s’ils cachent leur jeu, et à quel point, et nous le saurons seulement en qualifications. Pour le moment, nous sommes satisfaits du travail accompli."
"Peut-on parier sur Ferrari pour l’Australie ? Pour l’instant, je suis satisfait. Donc oui !"