Charles Leclerc est le dernier pilote en date à avoir évoqué le problème des jurons en F1.
Le pilote Ferrari explique qu’il est très difficile pour les pilotes de faire attention à leur langage lorsqu’ils roulent à grande vitesse en Formule 1. De plus, Leclerc pense que la FIA a des choses plus importantes à régler.
Récemment, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a demandé aux pilotes de réduire les jurons à la radio. Puis, lors de la conférence de presse précédant le Grand Prix de Singapour, Verstappen a utilisé le mot « Fuck » et a été puni de travaux d’intérêt général.
Leclerc a évoqué le souci des jurons en F1 mais s’est concentré sur ceux émis à la radio critiqués par Ben Sulayem, pas sur ceux en conférence de presse.
"Je pense que la FIA doit se pencher sur d’autres priorités en ce moment. Nous sommes des adultes. Nous sommes l’un des seuls sports où nous entendons les pilotes parler pendant la course. Je leur demanderais plutôt de retirer certains de nos gros mots et de ne pas les diffuser autant," dit Leclerc.
"C’est quelque chose d’assez facile à faire et pour nous, contrôler nos paroles lorsque vous conduisez une voiture à 300 km/h entre des murs sur un circuit urbain est délicat et nous sommes des humains après tout. Je ne vois donc pas vraiment de priorité sur ce sujet pour l’instant."
Pour Valtteri Bottas, "c’est délicat car les pilotes doivent être un exemple dans leur comportement. Mais au final, nous sommes toujours des humains et nous avons grandi sur les circuits toute notre vie."
"Il y a des mots courants que nous utilisons, auxquels nous nous habituons, et normalement les gens ne les prennent pas comme offensants. Il est difficile de corriger cela si c’est une habitude, mais je pense que c’est aussi assez personnel. Nous nous y habituerons. C’est comme ça."
"Nous en parlerons entre nous, sans aucun doute, et nous verrons comment cela se passe."