Charles Leclerc était sur une stratégie à un seul arrêt lors du Grand Prix d’Espagne, contrairement à ses rivaux qui étaient sur une stratégie à deux arrêts. Finalement, l’intervention de la voiture de sécurité en fin de course l’a forcé à repasser par les stands, mais il se félicite de cette tentative stratégique.
"J’aurais pu faire de nombreuses choses, donc c’est difficile à dire" explique Leclerc. "Mais je pense que c’était la bonne chose à faire. C’est toujours bien d’essayer, au moins."
"Nous avions fait une simulation de course très compétitive avec les pneus durs le vendredi et je pense que c’était bien d’essayer. Pour être honnête, l’équilibre n’était pas aussi bon que vendredi dès le début. Mais au moment où l’on a mis les pneus durs, il n’y avait pas de retour en arrière."
Il explique que c’est clairement la voiture de sécurité, intervenue en piste suite à l’accrochage entre Lando Norris et Lance Stroll, qui a ruiné sa stratégie : "De toute évidence, on a vu la Safety Car et ça a compromis notre stratégie. Mais c’était bien d’essayer et ce n’était clairement pas une erreur."
Leclerc ne sait pas s’il aurait pu résister à ses rivaux qui auraient été en pneus tendres en fin de course, même si le rythme de Max Verstappen avant la voiture de sécurité laisse penser que ça n’aurait pas pu être le cas : "Je ne sais pas si j’aurais pu les garder derrière. Barcelone est une piste difficile pour dépasser, mais nous ne saurons jamais."