Charles Leclerc est revenu sur son agressivité dans le premier tour du Grand Prix de Sakhir, qui l’a conduit à percuter Sergio Pérez et a entraîné l’abandon de Max Verstappen. Le Monégasque avait été accusé à deux reprises par Sebastian Vettel d’avoir été trop agressif dans le premier tour des deux départs du GP de Bahreïn, une semaine avant.
Un contexte évidemment peu aidé par l’accrochage entre les deux Ferrari en Styrie au début du mois de juillet lors de la deuxième course de la saison, après que Leclerc a manqué un freinage et percuté Vettel. Leclerc aura en tout cas trois places de pénalité sur la grille à Abu Dhabi, en conséquence de Sakhir.
"Je pense que je n’ai pas donné beaucoup de choix aux commissaires" avoue le principal intéressé. "En ne finissant pas la course, je devais avoir une pénalité, d’une manière ou d’une autre. Et la seule chose possible pour eux étaient de me pénaliser pour la course suivante."
"C’est comme ça, je pense que j’ai gagné beaucoup de places dans le premier tour sur certaines courses, et ça m’a aidé à marquer beaucoup de points. Il arrive que les choses n’aillent pas en mon sens, et c’était le cas le week-end dernier. C’était aussi le cas en Autriche."
"Mais au final, ça m’a rapporté des points. J’essaierai de mieux choisir mes combats car gagner une position sur Max n’allait pas nous mettre en meilleur position, puisque Max était plus rapide que nous. C’est le passé, c’est comme ça, mais j’en tirerai des leçons."
Interrogé sur sa volonté de discuter de l’accident avec Leclerc, Verstappen préfère passer à autre chose : "Cela ne m’intéresse absolument pas. Je n’ai pas envie qu’on se crêpe le chignon, et qu’on continue. On a abandonné tous les deux, c’est comme ça."