Charles Leclerc est revenu sur sa 3e victoire de la saison, hier en Autriche.
Cela faisait un moment que le pilote Ferrari n’était plus monté sur un podium, sans même parler de la plus haute marche...
"J’en avais vraiment besoin. Je veux dire, bien sûr, chaque fois que j’arrive à une nouvelle course depuis cinq courses, j’ai le sourire aux lèvres et je suis resté optimiste, mais évidemment, course difficile après course difficile, j’avais l’impression que tout était contre moi. Donc, finalement, nous avons fait une bonne course décisive et ça fait vraiment du bien d’avoir une nouvelle victoire."
Une bonne course mais cela semblait un peu stressant dans ces derniers tours avec ce problème d’accélérateur. Etait-ce difficile à gérer ? Et que faisait-il dans le cockpit ?
"Oh, pas seulement un peu stressant, très stressant ! L’accélérateur était vraiment incohérent et au milieu du virage, il restait bloqué à n’importe quel pourcentage, et dans le virage 3, c’était très, très délicat parce que c’est là que vous ne voulez plus de vitesse au milieu du virage, alors oui, c’était assez difficile à gérer. Pas tant à haute vitesse mais surtout à basse vitesse mais à la fin nous avons réussi à amener la voiture jusqu’au bout sans sortir de la piste, ce qui est super."
Le rythme de sa Ferrari semblait plus fort que lors du Sprint. Peut-il l’expliquer ?
"Pas complètement. Nous avons beaucoup travaillé sur mon pilotage samedi soir. Je pense qu’il y a eu deux, trois virages où j’ai eu du mal samedi, notamment les virages un, trois et dix. Et j’ai travaillé sur ces trois là et c’était beaucoup mieux en course. Ensuite je savais que j’avais un peu plus de rythme à trouver sur le pneu medium."
"Mais oui, c’était une surprise de faire un tel pas en avant. Il faudra donc bien analyser pour comprendre cela et le reproduire !"
Le voilà relancé au championnat, avec un écart qui s’est réduit en tout cas. A quel point la voiture a-t-elle changé depuis sa dernière victoire à Melbourne ?
"Pas mal. Nous avons reçu des évolutions à Barcelone. Ensuite, nous avons eu une autre à Silverstone. Et c’est toujours allé dans le bon sens. Je pense que la performance a été excellente depuis l’Australie. Mais à part Miami, peut-être, où nous étions un peu en retrait par rapport à Red Bull, cela a été bon lors des cinq dernières courses, mais nous n’avons tout simplement pas pu tout mettre en place. Alors oui, c’est super que nous ayons enfin une course normale de mon côté."
La fiabilité reste un gros souci chez Ferrari, avec de nouveaux problèmes évidents pour Carlos Sainz hier, mais aussi chez Alfa Romeo ou Haas F1 pendant le week-end.
"Oui, c’est définitivement une préoccupation, nous devons examiner cela et nous assurer que cela n’arrive plus. Évidemment, cela s’est produit deux fois de mon côté au cours des cinq dernières courses et maintenant c’était chez Carlos. Alors oui, nous devons nous en sortir le plus rapidement possible pour le championnat."