Le débat fait rage depuis plus d’un mois sur les droits des pilotes en piste, alors que les pénalités et les manoeuvres litigieuses ont été au centre de deux victoires sur les quatre dernières courses.
En Autriche, Max Verstappen n’a pas été pénalisé pour avoir tassé Charles Leclerc, et ce dernier avait décidé de rouler de manière plus agressive en Angleterre, ce qu’il a fait lorsqu’il a été attaqué par son rival néerlandais.
Amusé par la défense rugueuse de Leclerc, Verstappen a expliqué que son adversaire était encore "endolori" par la défaite de l’Autriche, mais le pilote Ferrari a réfuté cette idée et explique qu’il a juste tenu à appliquer les mêmes règles, mais qu’il n’y avait "rien de personnel" face à Verstappen.
"Après l’Autriche, je pense que si les commissaires ont accepté qu’on se fasse la course, je suis plus qu’heureux de piloter comme ça, et c’est ce que j’ai fait ce week-end" confirme Leclerc.
"Il n’y a rien de spécial, ce n’était pas de la revanche ou quelque chose de personnel. J’ai juste piloté plus durement que d’habitude car je sens que depuis deux courses ou un peu plus, la Formule 1 veut de la compétition. Je pense que nous, les pilotes, nous insistons pour avoir des luttes plus intenses, car c’est là où nous prenons le plus de plaisir et c’est ce que j’ai fait."
Pour Toto Wolff, directeur de Mercedes F1, même son de cloche :
"Il semble que les pilotes peuvent aller un peu plus loin dans leur lutte. Il ne faut pas y voir de revanches ou de choses comme ça. C’est juste ce que les fans veulent après les dernières courses et les controverses. Un équilibre naturel doit être trouvé."