Charles Leclerc n’est pas en confiance avant le GP de Belgique de ce week-end.
Le pilote Ferrari a en fait gagné à Spa-Francorchamps en 2019, et il a également vu le drapeau à damier en premier plus tôt cette année à Monaco.
Mais depuis lors, et surtout depuis qu’un nouveau plancher a été introduit à Barcelone, l’équipe basée à Maranello est aux prises avec le retour du phénomène d’effet de sol connu sous le nom de « marsouinage » ou de rebond.
Ferrari a modifié la conception du plancher pour la Hongrie, mais même le patron de l’équipe, Frédéric Vasseur, admet qu’il n’est pas sûr que le rebond ne s’est amélioré que parce que le circuit est à basse vitesse.
"Spa nous permettra de vérifier si nous avons fait du bon travail au cours des dernières semaines pour atténuer les effets secondaires dans les virages à grande vitesse du package de mise à jour que nous avons introduit récemment. Maintenant, nous allons voir si nous avons également corrigé le problème sur les pistes à grande vitesse," dit Vasseur avant Spa.
Leclerc, qui a généralement eu plus de difficultés avec la SF-24 que Carlos Sainz, n’est pas confiant.
Quand on lui a demandé si Ferrari et lui pourraient à nouveau être les favoris comme à Monaco lors du GP de Belgique ou au-delà, le pilote de 26 ans a répondu : "Si nous continuons comme ça avec cette voiture, je ne pense pas."
"Monaco reste un circuit très, très spécifique. Ce n’est pas parce que nous y étions forts que nous serons rapides ailleurs. Donc sur le papier, nous ne sommes favoris nulle part."
Cependant, Leclerc a admis que l’ajustement du plancher en Hongrie la semaine dernière était une nette amélioration.
"La compréhension du fond plat évolue définitivement dans la bonne direction. Cependant, le rebond de la voiture reste un problème difficile à résoudre. Nous faisons des progrès, mais je m’attends à ce que cela soit à nouveau un problème à Spa."
"Sur un circuit comme Spa, je pense que ce sera un véritable test pour nous, car c’est probablement le circuit où je m’attends à ce que nos problèmes soient les plus visibles."
"Nous verrons là-bas si nous avons la confirmation qu’il reste encore beaucoup de travail à faire avant de résoudre nos problèmes, ou si les améliorations de ce week-end nous ont aidés à faire un pas en avant sur ces circuits."
"Mais sur un circuit à grande vitesse, je m’attends à ce que nous ayons un peu plus de difficultés."
Pressé d’en dire plus sur les solutions adoptées, Leclerc ajoute : "Nous avons compris le problème avec le type de rebonds auquel nous sommes confrontés."
"Le problème c’est que c’est soit présent, soit absent. Il est très difficile de voir une amélioration."
"Peut-être que vous en souffrez moins longtemps, mais ce n’est pas comme si vous pouviez augmenter ou diminuer l’intensité. Donc, chaque fois que vous en souffrez, vous en souffrez."
"Mais je l’ai dit, nous faisons des pas dans la bonne direction. Je ne sais pas encore si cela suffira à ne pas en souffrir. Mais je m’attends encore à voir ce phénomène à Spa."