Charles Leclerc a partagé deux années au sein de la Scuderia Ferrari avec Sebastian Vettel, qui a annoncé sa retraite ce midi. Le Monégasque a appris à connaître le quadruple champion du monde, et révèle que Vettel l’a encore soutenu cette semaine après son accident en France.
"Notre relation a évolué au fil des années" a déclaré Leclerc. "Je suis arrivé la première année et j’étais évidemment super impressionné, et je pense que j’étais surement bizarre pour lui parce que j’étais timide et que je ne savais pas quoi dire quand j’étais avec lui."
"Mais maintenant, c’est un ami et il m’envoie toujours des SMS, comme il l’a fait après dimanche, et il essaie toujours de me faire sentir mieux quand je traverse une période difficile. Donc c’est agréable de voir à quel point nous avons évolué depuis que je l’ai rencontré."
Leclerc admet que Vettel lui manquera : "C’est triste pour moi. Peut-être que pour lui, il est beaucoup plus heureux là où il va maintenant. Mais évidemment, ça va être étrange de ne pas voir Seb dans le paddock. J’ai énormément appris à piloter avec lui et il a toujours été super gentil avec moi."
L’erreur de Leclerc en France ne vient pas de la pression
Le pilote Ferrari est revenu sur sa sortie de piste du Grand Prix de France, assurant qu’il n’avait pas été victime de la pression : "La vraie pression, je l’ai eue avant ça, quand Max était vraiment derrière. Puis à ce moment-là, Max était déjà passé à une stratégie non-optimale."
"Donc je devais juste attaquer et me concentrer sur ma course, ce que je faisais. Mais évidemment quand vous vous battez avec les limites, des erreurs peuvent parfois se produire. Et je pense que c’est simplement une erreur, je suis juste allé trop loin et c’est tout."
"Je déteste vraiment dire ’oh c’est le vent, oh c’est un oiseau’ ou autre. Je pense que c’est moi qui pilote la voiture et j’ai fait une erreur. Oui les conditions changent un peu à chaque tour et c’est pareil pour tout le monde. C’est évidemment plus délicat à chaque fois que vous êtes à la limite, mais encore une fois, je pense que tout le monde est à la limite."
Il espère désormais rebondir en Hongrie, où Ferrari s’attend à un week-end intéressant en performance : "Je pense que nous aurons une voiture solide. Le Paul Ricard et Budapest sont deux circuits où j’ai eu un peu plus de difficultés par le passé, personnellement."
"Mais l’Australie était aussi le cas cette année et à la fin, j’ai réussi à avoir un grand week-end. J’espère donc que ce week-end, je pourrai également renverser la situation."