Christian Horner a confié qu’il respecte la façon dont Charles Leclerc s’est comporté pendant une première partie de saison frustrante pour Ferrari et a loué son approche de la course.
Leclerc a remporté deux des trois premières courses et a terminé deuxième de l’autre, afin de se constituer une solide avance dès le début du championnat. On se disait alors que ce serait enfin l’année de Ferrari.
Mais le Monégasque n’a depuis réussi à ajouter qu’une victoire supplémentaire en Autriche tandis que de multiples autres opportunités ont été gâchées à cause de la fiabilité, d’erreurs stratégiques de Ferrari ou de ses propres erreurs.
Alors que Leclerc compte désormais 80 points de retard sur Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial ’pilotes’, Horner se dit impressionné par le pilote monégasque.
"J’ai beaucoup de respect pour la façon dont il s’est comporté," confie le directeur de Red Bull Racing.
"Et encore une fois, la façon dont il court sur la piste, il est dur mais juste et je pense que la course entre ces deux gars, Max et lui, c’est superbe à voir…"
"Il y a eu beaucoup de courses dures entre eux dans la première moitié de ce championnat, mais il n’y a pas eu une seule touchette. C’est super à voir et c’est agréable de faire partie de cette belle lutte."
"Charles n’a clairement pas eu de chance avec sa voiture mais il reste positif et combattant. C’est ce qu’on veut voir chez un pilote et je dois dire que je l’admire beaucoup parce qu’il a reçu pas mal de coups sur la tête !"
"Cependant, comme je l’ai dit, personne ne souhaite chez nous que Ferrari soit meilleure ! On se remet encore à peine du duel de l’année dernière. Plus tard peut-être !"
Malgré l’importante avance de Verstappen – dont Red Bull bénéficie également au classement des constructeurs – Horner répète qu’il ne se permet pas de croire à une promenade vers les deux titres après la pause estivale.
"Il reste encore beaucoup de courses à faire. Ferrari est rapide, Mercedes revient dans le match. Il reste encore un long, très long chemin à parcourir dans ce championnat donc nous ne tenons rien pour acquis."
"Nous avons de la marge pour gérer mais cette marge peut vite s’écrouler avec un ou deux incidents de course ou des problèmes de fiabilité. Zut, on croirait entendre Toto Wolff parler là, non ? (rires)"