En l’absence de Sebastian Vettel à la conférence de presse FIA du jour (excusé suite à la naissance de son 3e enfant), c’est Charles Leclerc qui a répondu seul aux questions à la suite de l’accrochage au Brésil et de la mise au point fait en interne chez Ferrari avec Mattia Binotto.
Et le Monégasque suggère clairement que la faute semble avoir été majoritairement portée sur l’Allemand.
"Nous nous sommes d’abord appelés avec Seb pour essayer de comprendre tous les deux notre situation," explique Leclerc à Abu Dhabi.
"Je pense probablement que Seb n’aurait pas dû aller tant vers la gauche (au milieu de la piste) et moi j’aurais probablement dû faire mieux pour éviter la collision. Nous avons donc tous les deux une part de responsabilité."
"Mais le plus important, selon moi, c’est que tout a été réglé avec Seb et nous passons à autre chose."
Peut-on craindre des consignes plus dures à l’avenir chez Ferrari ? Leclerc précise que non.
"Nous aurons toujours le droit de courir l’un contre l’autre. Nous sommes évidemment deux pilotes très compétitifs, nous voulons tous les deux gagner, mais nous devons trouver le bon compromis. Et nous courons aussi pour la même équipe. Nous devons être moins agressifs l’un envers l’autre, se laisser un peu plus d’espace pour que ce genre de choses n’arrive plus."
"Les conséquences ont été énormes au Brésil même si le contact a été très, très léger. C’est malheureux mais cela ne doit plus arriver."
Lors de la conférence, Leclerc a aussi assuré qu’il n’y avait pas eu de discussions concernant des sanctions ou des interdictions de courir l’un contre l’autre s’il y avait une autre collision à l’avenir.