On ne peut pas vraiment parler de loupé du côté de la stratégie chez Ferrari, hier au Mexique, puisque personne ne s’attendait à pouvoir faire un seul arrêt avec des gommes dures qui pourraient rester efficaces pendant plus de 50 tours, comme ce fut le cas pour Daniel Ricciardo ou Lewis Hamilton.
Mais Charles Leclerc souhaite après cette course pouvoir imposer un peu plus sa vision stratégique à la radio.
Prié de suivre la stratégie d’Albon, le Monégasque a fait deux arrêts, ce qui lui a peut-être coûté la victoire.
"Je dois encore mieux travailler mes courses notamment, c’est une tendance de mes derniers Grands Prix. Ok, la stratégie n’était pas la bonne mais j’aurais peut-être dû intervenir à la radio et demander autre chose," dit-il.
"J’aurais pu être un peu plus décisif dans le choix de mon équipe, comme Seb a pu le faire en tentant finalement un arrêt."
"Je dois réussir à apprendre de cela, sentir quand les gommes vont mieux fonctionner que prévu ou parfois moins bien que prévu."
Quant au fait qu’il ait tenté deux arrêts, il ajoute : "je ne sais pas si cela a été la clé dans ma défaite pour la victoire. Ce n’est pas la seule réponse."
"Déjà, comme je l’ai dit, mon 2e train de médiums n’était pas aussi bon. Je ne sais pas pourquoi. Enfin, Mercedes a tenté et réussi un beau pari. Cela aurait pu tout aussi bien ne pas passer car personne ne savait ce qui allait arriver avec les durs après 30 tours."
"On pensait tous que ça allait se jouer en deux arrêts, même Mercedes. Au final ça passait avec un seul. C’est comme ça !"