Comme trop souvent cette année, Alfa Romeo a fini à la porte des points. Kimi Räikkönen était pourtant dans le top 10 ce dimanche à Austin, à quelques boucles de la fin… mais le Finlandais a commis une erreur, perdant totalement le contrôle de son Alfa Romeo et manquant de taper les murs (il peut remercier les larges zones de dégagement du circuit d’Austin).
C’est donc un dernier Grand Prix des États-Unis très frustrant pour Kimi Räikkönen… même si le rythme fut encourageant.
Le pilote Alfa Romeo revient aussi sur ses multiples batailles avec Fernando Alonso qui ne se sont pas toutes bien finies…
« La voiture se sentait vraiment bien, surtout dans la première partie de la course, et nous avons pu nous battre dans le top 10. Malheureusement, au début du deuxième relais, j’ai eu un contact avec Alonso et j’ai eu quelques dégâts sur le fond plat : cela n’a pas vraiment affecté l’équilibre de la voiture, mais nous avons semblé manquer de capital pneus beaucoup plus rapidement par la suite. À la fin de la course, il ne me restait plus beaucoup de pneus arrière, alors que j’essayais de pousser fort pour rester devant Sebastian [Vettel]. C’est dommage de ne pas ramener un point aujourd’hui : nous semblons toujours être là ou à peu près, mais ce n’était pas le cas cette fois-ci. »
Antonio Giovinazzi partait devant son coéquipier mais comme souvent, il a baissé de rythme le dimanche. Il a aussi eu maille avec Fernando Alonso et a même dû laisser repasser l’Espagnol à un moment, laissant éclater son incompréhension à la radio - son ingénieur de course le recadrant immédiatement.
Il finit 11e, une position habituelle hélas... mais au moins a-t-il joué le jeu de l’équipe cette fois. Le recadrage d’Istanbul a servi.
« C’était une bonne course, avec de belles bagarres, en particulier avec Fernando [Alonso]. J’ai essayé de le retenir autant que je pouvais, mais au final, il était juste plus rapide : malgré tout, c’est agréable de se battre avec quelqu’un comme lui, un champion du monde. Nous sommes encore une fois très proches des points, et c’est probablement au deuxième relais que nous avons manqué notre coup, car nous n’avons pas réussi à faire fonctionner ces pneus. Nous avons fait un bon travail en tant qu’équipe, échangeant de position quand Kimi pouvait pousser plus dans cette partie de la course, et cela a failli payer. »
Les Alfa Romeo avaient le rythme pour jouer un ou deux points, mais repartent une fois de plus avec 0 unité du voyage. Frédéric Vasseur, le directeur d’écurie, regrette cette autre occasion manquée.
« L’équipe aurait mérité au moins un point après une bonne course, et c’est évidemment décevant de le voir nous échapper si près du drapeau à damier. Nous nous sommes battus du départ jusqu’à la ligne d’arrivée dans le top 10 ou tout près et c’est très encourageant, même si au final nous n’avons rien pour le montrer : nous avons été dans cette lutte lors des dernières courses et il n’y a aucune raison de penser que nous ne devrions pas y être jusqu’à la fin de la saison. Espérons que nous serons en mesure de convertir certaines de ces chances en points, car le rythme est là pour faire du bon travail. »