Les commissaires du Grand Prix d’Allemagne ont expliqué les décisions ayant mené à ne punir que Ferrari et non Charles Leclerc, pour avoir relâché le Monégasque trop tôt dans les stands, devant la Haas de Romain Grosjean.
Les deux pilotes se sont touchés, mais les commissaires ont décidé de n’appliquer qu’une amende pour l’équipe et de ne pas pénaliser le pilote, alors qu’une telle erreur est normalement sanctionnée de cinq secondes de pénalité, comme Max Verstappen à Monaco.
"Leclerc a du prendre un angle fermé pour éviter un mécanicien prêt à changer un pneu dans le garage suivant, et n’avait aucune opportunité de rouler dans la zone à côté de la voie" ont noté les commissaires.
Une justification qui, on doit bien l’admettre, semble quelque peu légère alors que la pénalité semblait inéluctable. Cela devrait, à n’en pas douter, créer un précédent à l’avenir, d’autant que Ferrari a reçu 5000 dollars d’amende, soit la plus petite somme possible.