Nikita Mazepin aura été souvent capable du meilleur cette année en F2, mais lors de la course longue à Sakhir, samedi dernier, il aura montré un de ses pires visages. En effet le pilote Hi-Tech s’est rendu coupable de plusieurs changements de trajectoire très agressifs et dangereux pour défendre sa position, manquant d’envoyer dans le décor ses concurrents. Il a écopé logiquement de deux pénalités de cinq secondes, le faisant reculer de la 3e à 9e place.
Quand il a vu ses images, Günther Steiner ne s’est-il pas inquiété pour son futur pilote titulaire, quant à sa maturité ?
Au contraire : le directeur de Haas considère que mieux vaut commettre ce genre d’erreurs maintenant que l’an prochain…
« J’ai vu la course de F2, il a eu la pénalité. Je pense que cela fait partie de l’apprentissage et il est certain que nous avons du pain sur la planche en moins, je pense que j’ai raison de dire cela. »
« Nous devons en tirer les leçons pour voir qu’il en aura fini avec ces erreurs. »
Désormais, malgré cette 9e place, Nikita Mazepin est assuré d’obtenir sa superlicence, ce que retient aussi Günther Steiner - qui a eu aussi à gérer Kevin Magnussen par le passé.
« La bonne chose est qu’il a ramené la superlicence à la maison, c’est une réussite de faite. Mais ces choses arrivent, comme je le sais, ces choses arrivent quand votre cerveau s’en va. »
Günther Steiner reconnaît que ce problème de superlicence a causé des " maux de tête " supplémentaires à Haas cette année !
« Quand nous l’avons signé, nous savions qu’il y avait une petite chance qu’il ne puisse pas le faire [avoir la superlicence]. Mais au bout du compte, on prend des risques et on dit simplement : "Nous le faisons, et si vous n’y arrivez pas, nous traverserons ce pont quand nous y arriverons". »
« J’étais très confiant qu’il y arriverait grâce à son expérience passée. C’est sûr que s’il avait eu un accident et qu’il ne pouvait pas conduire pendant quelques courses, cela aurait été difficile. Mais sinon, vous regardez les autres pilotes, où ils en sont et vous décidez simplement. Mais vous prenez un petit risque, mais ensuite, ça a marché à notre façon, Dieu merci. »