Officiellement, Lewis Hamilton n’est plus aujourd’hui lié à Mercedes F1 par un quelconque contrat.
Le Britannique se retrouve donc libre de signer avec n’importe qui même si ce n’est ni sa volonté, ni celle de son employeur. Plusieurs sources proches de Daimler Benz et de Mercedes F1 ont toutefois révélé ces dernières heures l’amplitude des désaccords entre le septuple champion du monde et la marque allemande.
Le plan était de présenter à Hamilton une base de contrat satisfaisant la plupart de ses demandes au moment du Grand Prix de Turquie, en novembre : 4 ans de contrat avec un salaire de 50 millions d’euros chaque année. Cette proposition de base a toutefois bien été rejetée par Daimler Benz.
En effet, la marque allemande n’avait pas terminé les négociations avec Toto Wolff et Ineos afin de restructurer l’actionnariat de Mercedes Grand Prix Limited (Mercedes F1 et l’usine moteur, essentiellement) en trois tiers égaux.
Mercedes a alors proposé un contrat de deux ans, avec une option pour la 3e année. Hamilton a refusé et les négociations vont donc devoir se passer avec trois parties au lieu de deux. Un coup de poker pour le Britannique mais on comprend mieux pourquoi Daimler comme Ineos ont chargé Wolff de "la réussite" des négociations avec le pilote.
La nouvelle date limite fixée par Wolff ? La veille des premiers essais hivernaux à Barcelone, fin février.
En attendant, même s’il est sans contrat, Lewis Hamilton peut évidemment continuer à se rendre à Brackley pour préparer sa saison et sa future monoplace. Mais Mercedes ne pourra plus exiger grand chose de plus tant qu’un nouveau contrat ne sera pas signé...