Ross Brawn regrette l’impasse dans laquelle semble se trouver le circuit de Silverstone quant à la prolongation du contrat pour l’organisation du Grand Prix de Grande-Bretagne. Cette année est censée être la dernière du contrat liant le circuit à la Formule 1 et Brawn s’inquiète de ne pas réussir à trouver de terrain d’entente.
"Nous voulons trouver une solution avec Silverstone" assure-t-il. "Mais nos points de vue diffèrent sur ce qui est raisonnable. Nous ne sommes pas trop éloignés. C’est frustrant de ne pas réussir à trouver de solution."
Stuart Pringle, directeur du circuit, a été à l’origine de la grogne des promoteurs contre Liberty Media, et les relations entre les deux parties se sont refroidies à ce moment-là. Mais Brawn se veut optimiste : "Je ne pense pas que ce sera le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne. Que ce soit à Silverstone ou non"
"Courir en Grande-Bretagne est important pour nous et évidemment Silverstone est la racine du Grand Prix de Grande-Bretagne pour ces dernières années mais la plupart d’entre nous se souviennent qu’il a été à Brands Hatch et ce n’était pas si étrange que nous ayons une année à Brands Hatch et la suivante à Silverstone. Nous sommes déterminés à conserver un Grand Prix, et nous l’espérons à Silverstone, mais il n’y a aucune garantie."
Des rumeurs font état de la volonté d’organiser un Grand Prix urbain dans Londres, où la Formule E fera également son retour en 2020, mais ce projet est loin d’aboutir, spécialement si c’est le centre de la ville qui est visé, selon Brawn : "Londres serait une course différente que le GP à Silverstone. Ce serait une course en ville. Il y a de la place pour les deux."
"Je ne pense pas que ce soit faisable d’avoir une course dans Londres, au milieu de la ville malheureusement. Le chaos et l’impact qu’il y aurait seraient trop violent. Mais à la périphérie de Londres, il y a beaucoup de zones qui pourraient fonctionner. Je ne vois pas ça comme si ça devait remplacer le GP de Grande-Bretagne, ce serait le Grand Prix de Londres."