Les deux premières séances d’essais libres à Singapour ont livré leur verdict, et selon Pirelli, il est finalement assez peu surprenant. Les pilotes ont dû découvrir une piste verte et glissante, dans des conditions chaudes et humides.
Bien évidemment, le roulage de nuit, en EL2, était de loin le plus représentatif des qualifications et de la course.
Aucun graining ou cloquage ne doit être déploré après ces séances, y compris après les EL1 qui se sont pourtant déroulés dans des conditions moins favorables. Comme attendu, l’adhérence a progressivement augmenté au fur et à mesure des tours.
Entre les tendres et les médiums, Pirelli estime l’écart à plus d’une seconde pleine. Entre les médiums et les durs, l’écart n’est plus que de 8 dixièmes. Un enseignement intéressant…
« Il n’y a pas de grandes surprises à retirer de ces essais libres à Singapour » a commenté Mario Isola pour Pirelli. « Les conditions de piste étaient similaires à celles de l’an dernier. Les chronos étaient donc en gros comparables à ceux de 2018. »
« La piste évolue toujours, donc nous verrons ce samedi. En dépit de conditions difficiles ici – beaucoup de pilotes considèrent ce circuit comme le plus complexe physiquement de toute l’année – nous n’avons repéré aucun blistering ou cloquage. Les équipes ont accumulé plein de données pour une course qui atteindra probablement la limite des deux heures. »
« Alors que les tendres ont dominé l’action vendredi, les trois composés ont été testés. Les médiums et les durs semblent être des pneus viables pour la course, surtout pour ceux qui partiront en dehors du top 10. Une stratégie à un arrêt semble la stratégie optimale. »
« Avec un écart si grand qui est constaté entre les tendres et les médiums, se qualifier en médiums représentera un pari osé. »