Sebastian Vettel a signé son meilleur résultat en F1 (2e place) depuis le Grand Prix du Mexique 2019 à Bakou. Le pilote Aston Martin F1, depuis Monaco, semble pleinement revivre dans sa nouvelle équipe, et redevient celui qu’il avait, un temps, cessé d’être chez Ferrari.
Dans sa chronique habituelle d’après Grand Prix, Mika Hakkinen distingue bien sûr les efforts de l’Allemand, en assurant que le meilleur pourrait encore être à venir le cas échéant pour lui.
« C’était vraiment fantastique de le voir sur le podium et souriant à nouveau. Sebastian a eu une dernière saison très difficile chez Ferrari en 2020, et beaucoup de gens se demandaient s’il pouvait retrouver sa forme chez Aston. »
« En tant que quadruple champion du monde, il sait comment tirer le maximum d’une voiture, et aussi d’une course comme celle de dimanche. Il a effectué un long premier relais, ce qui lui a permis d’avoir des pneus frais et l’adhérence dont il avait besoin pour attaquer les voitures qui le précédaient. Il a fait une course très solide, avec de très bons dépassements, et a donné à lui-même et à l’équipe un boost très important. »
« Aston Martin a eu un début de saison difficile, mais Sebastian est maintenant beaucoup plus heureux avec la voiture et s’il peut continuer à prendre confiance dans ses performances, je suis sûr que ce ne sera pas la dernière fois que nous le verrons sur le podium cette année. »
Sur le podium en compagnie de Sebastian Vettel, figurait aussi Pierre Gasly : selon Mika Hakkinen, le pilote AlphaTauri pourrait pourquoi pas attirer bientôt l’attention des écuries de pointe (autres que Red Bull bien sûr...)
« Pierre Gasly reste l’un des talents les plus excitants à suivre. Il a vraiment produit de bonnes courses depuis son retour chez Toro Rosso – AlphaTauri - y compris la victoire en Italie l’année dernière, bien sûr - et je suis certain que toutes les équipes de pointe en prennent note. »
Mika Hakkinen n’oublie enfin pas de saluer la belle performance de Charles Leclerc, qui a terminé au pied du podium après avoir signé la pole... Malgré un tour "merdique" en Q3 de son propre aveu.
« Il a bénéficié d’une aspiration en qualifications - quand votre voiture se retrouve dans le sillage de celle qui la précède - mais c’était quand même un tour vraiment fantastique. En course, les Ferrari n’avaient clairement pas la vitesse en ligne droite pour se défendre, mais deux pole positions à Monaco et Bakou leur ont fait du bien. »