Le règlement concernant l’utilisation des boîtes de vitesses a lui aussi été modifié en marge de la saison 2022 de Formule 1.
Jusqu’à l’année dernière, une boîte de vitesses devait être en mesure de couvrir six Grand Prix consécutifs. Si tel était le cas, les équipes pouvaient en installer une nouvelle sans pénalité lors de la septième course. Dans le cas contraire, la monoplace concernée recevait cinq places de pénalité sur la grille de départ.
C’est seulement en cas d’abandon en course qu’une équipe était autorisée à changer la boîte de vitesse sans prendre de pénalité lors de l’épreuve suivante. Il était également courant de voir certains pilotes utiliser une de leurs anciennes boîtes de vitesses lors des essais libres en cours de saison.
Dès 2022, ce sont désormais trois boîtes de vitesses par voiture que les écuries devront utiliser pour l’ensemble du championnat, chaque pilote recevra donc cinq places de pénalité à partir de la quatrième qui sera montée. Le fonctionnement de ce pool de boîtes sera donc similaire à celui des unités de puissance. Il n’y a plus d’obligation de les utiliser de manière consécutive.
Il est important de noter que les pénalités liées à la boîte de vitesses ne seront pas les mêmes concernant les pièces qui la composent ! Ainsi, une limite de quatre nouveaux composants a été fixée concernant le boîtier extérieur monté sur les voitures, ainsi que la cassette qui abrite les composants de changement de vitesse et de transmission.
Par ailleurs, rappelons que les boîtes de vitesse seront également ’gelées’ à compter du 1er Mars prochain et ce jusqu’en 2025. La FIA autorisera cependant un seul changement dans le design d’ici-là, qui devra intervenir entre deux saisons. Précisons que si une écurie utilise la boite de vitesse d’une concurrente, elle devra suivre le design homologué par cette dernière.
Les seuls changements qui seront permis devront régler un problème de sécurité ou de fiabilité et non de performance, comme pour les moteurs encore une fois. Pour qu’une équipe soit autorisée à procéder à cette modification, elle devra le justifier auprès de la FIA en décrivant le problème de manière précise et en apportant des preuves que cela puisse régler le problème en question.