Rachetée par Dorilton Capital en début de saison, l’équipe Williams n’a pas encore montré les progrès attendus, mais comme l’avait dit l’investisseur, le travail va se faire à long terme, et c’est ce que confirme aujourd’hui le directeur par intérim de l’équipe britannique, Simon Robers.
"Oui, absolument, et nous y travaillons en ce moment, mais je ne peux rien dire à ce sujet ce week-end" note Roberts. "C’est une situation normale, il y a beaucoup de discussions avec Dorilton et quand nous serons prêts, nous pourrons annoncer comment nous avons l’intention d’évoluer."
Cependant, il n’est pas question pour Dorilton de se débarrasser du travail effectué par Claire Williams depuis 2013 et jusqu’à son départ. En effet, l’équipe britannique va continuer à se développer selon les mêmes valeurs, et selon un plan de route qui découlera de ce qui avait été fait par les propriétaires, en dépit d’un manque de moyens certain.
"Du point de vue de la compatibilité culturelle avec l’équipe, il y a beaucoup de synergie avec la feuille de route que Claire avait établie, et nous restons très fidèles à cela. Nous voulons être une équipe dans laquelle il fait bon travailler. Nous voulons nous assurer que nous sommes bienveillants et gentils avec tous les gens qui travaillent pour nous et nous voulons simplement faire les bonnes choses."
"Mais en ce qui concerne l’aspect technologique, nous avons maintenant la possibilité d’investir et c’est ce que nous faisons. C’est ce que nous faisons. Cela a déjà commencé. Il n’y a pas beaucoup d’impact sur la voiture sur laquelle nous courons actuellement, mais nous commencerons à le voir l’année prochaine."
"Cette année s’inscrit vraiment dans une stratégie à long terme, et cela va se construire lentement au cours des cinq prochaines années. L’essentiel est que nous voulons investir de manière judicieuse, nous ne voulons pas faire d’erreurs et nous voulons voir les choses à long terme et c’est ce que nous faisons."
Claire Williams avait décidé d’acheter des pièces à Mercedes F1 sans en devenir une équipe B, refusant de se faire fournir la boîte de vitesses et les suspensions arrière par l’équipe championne du monde. Roberts révèle que l’équipe ne veut toujours pas devenir une équipe B, mais qu’elle ’est ouverte à acheter des pièces qu’elle ne parviendrait pas à fabriquer de manière optimale.
"Nous y voyons des avantages mais nous ne voulons pas être une équipe B, nous voulons conserver notre indépendance, mais nous voulons être plus compétitifs. Nous sommes donc ouverts à l’idée d’étendre notre relation, mais cela dépendra de ce que nous pensons être notre force, en interne, et des domaines dans lesquels nous pensons avoir besoin d’aide et de soutien."
"En termes simples, si nous sommes bons dans un développement et que nous pouvons le produire, nous devons nous concentrer dessus. S’il y a quelque chose que nous ne pouvons pas faire comme il faut, nous devons être prêts à l’acheter à ceux qui en ont."
"Avec le plafond budgétaire, vous ne pouvez pas vous permettre d’être inefficace. Nous devons nous assurer que si nous fabriquons des châssis, nous sommes vraiment bons dans la fabrication de nos châssis, et nous appliquons cela à tout ce qui se trouve dans la voiture. Nous sommes indépendants, nous allons le rester, mais il y a des possibilités de collaboration."