C’est avec une stratégie sans encombre, avec un arrêt unique comme prévu, que Max Verstappen s’est imposé sans trembler au Red Bull Ring hier. Lewis Hamilton était sur la même stratégie, à ceci près qu’il a chaussé des tendres en toute fin de Grand Prix pour signer le meilleur tour.
Sergio Pérez, qui partait en tendres, a tenté une stratégie alternative à deux arrêts aux stands pour tenter de dépasser Valtteri Bottas : il s’en est fallu de peu…
En compagnie de Pérez, trois autres pilotes seulement ont fait deux arrêts aux stands : Lewis Hamilton donc, mais aussi Charles Leclerc (après son incident du premier tour) et Nicholas Latifi. Le pilote Ferrari était très rapide en fin d’épreuve avec ses pneus neufs.
Tous les pilotes hors du top 10 avaient opté pour les médiums, sauf Kimi Räikkönen pour les durs : un pari payant puisque le Finlandais est remonté de la 18e à la 11e place. Presque dans le top 10 !
Les températures étaient élevées hier (47 degrés) sur la piste du Red Bull Ring. Ce qui a été peut-être à l’origine du cloquage sur les pneus de Valtteri Bottas (Mercedes avait aussi demandé au Finlandais d’attaquer en début de relais). Charles Leclerc et Kimi Räikkönen ont chacun effectué 36 tours sur ces durs C2.
En mediums, Daniel Ricciardo a fait un gros premier relais de 41 tours, et aura donc couvert plus de tours avec les médiums qu’avec les durs. Quant aux tendres, les pilotes ne l’ont que peu choisi dans leur stratégie, en raison de la surchauffe et des températures élevées.
Rappelons que pour le deuxième Grand Prix de suite au Red Bull Ring, les pneus seront un cran plus tendre : attention au cloquage et à la dégradation des pneus qui pourraient bien davantage poser problème aux pilotes !
Mario Isola revient enfin sur le déroulé de cette course presque sans histoire…
« La gomme medium était la meilleure pour démarrer la course, et c’est pourquoi elle a été choisie par presque tous les pilotes en dehors des 10 premiers de la grille, alors que sept des 10 premiers partants étaient obligés de commencer la course en tendres. Tout cela s’est traduit par un grand écart entre les stratégies au départ, et en conséquence, ce décalage s’est poursuivi tout au long de la course, avec quatre stratégies différentes utilisées dans les cinq premiers à la fin. Pour le deuxième relais, le dur était la meilleure option. Une fois de plus, la pluie prévue ne s’est pas matérialisée et les conditions étaient chaudes, avec des températures de piste atteignant 49 degrés, ce qui a évidemment influencé le comportement des pneus. Néanmoins, nous avons vu de longs relais, avec plus de 40 tours effectués sur les composés moyens et durs, ainsi que beaucoup de vitesse sur le composé tendre, ce qui a permis à Hamilton de prendre le meilleur tour juste à l’arrivée. »