Les équipes travaillent actuellement avec la Formule 1 et la FIA sur le futur règlement moteur de la discipline.
L’idée de quotas d’éléments moteurs plus élevés pour avoir moins de pénalité a été évoquée dans les médias tout au long de la semaine passée, comme nous vous le rapportions, mais Marcin Budkowski, le directeur sportif d’Alpine F1, juge que cela ne fera que déplacer le problème.
Fernando Alonso faisait partie des pilotes pénalisés à Austin pour avoir utilisé un quatrième moteur à combustion interne, ainsi que d’autres éléments nouveaux, soit hors du quota initialement prévu.
"Si nous avions quatre et trois pièces en quota, plutôt que trois et deux, nous verrions plutôt moins de pénalités" a déclaré Budkowski. "Mais de la même manière, les équipes prendraient plus de risques et devraient introduire un cinquième moteur, etc. Il faut bien fixer une limite quelque part."
"On peut dire que quatre et trois seraient plus adaptés à cette saison, nous aurions vu moins de pénalités. Mais c’est un débat que nous allons avoir au sein de la Commission F1 et ce genre d’institutions pour savoir où nous voulons placer le curseur."
Budkowski ne pense pas que la solution des pénalités actuellement utilisée ruine le spectacle, et, comme Toto Wolff, le Polonais ne voit surtout pas d’autre alternative.
"C’est un avis subjectif. Certaines personnes détestent les pénalités de grille. Je n’ai pas encore rencontré de fan des pénalités de grille."
"Mais ayant été de l’autre côté de la barrière à la FIA, puis dans une équipe, j’ai cherché pendant des années une alternative meilleure que l’actuelle et je n’en ai pas trouvé. Cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas."