Si sur les grilles de départ en Formule 1 on ne retrouve que très peu de femmes, ces dernières commencent à faire leur place dans le sport automobile, grâce à l’évolution de l’égalité des sexes et à l’ouverture du sport automobile à la gent féminine. Mais qui sont les femmes qui ont marqué la Formule 1 ?
Avant d’être présentes dans les voitures, les femmes deviennent de plus en plus présentes dans les écuries de courses, occupant parfois des postes importants comme nous le raconte Betway paris sportifs. Tout d’abord, on peut parler de Monisha Kaltenborn, qui de 2012 à 2017 a été la première cheffe d’équipe en Formule 1 ; mais ce n’était pas de la poudre aux yeux, elle détenait effectivement un tiers des actions de Sauber Motorsport AG. D’autres comme Sabine Kehm, manager de Michael Schumacher, ont occupé ou occupent des postes importants près des pilotes mais aussi du côté de la technique (avec des ingénieures) en Formule 1.
La première femme pilote dans la discipline de la Formule 1 a été Maria Teresa de Filippis ; contrairement à ce que l’on pourrait penser, cela ne s’est pas passé il y a quelques années mais en 1958. Elle a pu prendre le départ du Grand Prix de Belgique de 1958 et a réussi à terminer la course à la dixième place.
Malheureusement, la dernière femme pilote de Formule 1 à ce jour est Giovanna Amatis, qui a participé à un Grand Prix en 1992 : depuis, seuls des hommes ont pris le volant lors de Grands Prix.
On constate une très grande sous-représentation des femmes dans les grandes séries de courses, notamment en Formule 1 comme nous avons pu le voir ? Mais à quoi cela est-il dû ? Plusieurs explications sont possibles.
La capacité physique est un critère parfois mis en avant, avec l’explication des forces G qui s’appliquent en course. Cependant, les femmes peuvent très bien y résister comme cela est montré par certaines en courses.
Une autre explication est le manque de modèles à suivre pour les jeunes femmes passionnées de course automobile qui voudraient se lancer. Les grands noms féminins de l’histoire automobile se comptent sur nos dix doigts. Cela fait que les femmes motivées peuvent ressentir un sentiment d’imposture mais aussi un manque de confiance en soi du fait de cette absence de modèles.
La question de l’argent revient aussi souvent sur la table : le sport féminin est aujourd’hui bien moins médiatisé que le sport masculin, encore plus en automobile. Sauf que le sport automobile coûte extrêmement cher, pour le rentabiliser il faut que les équipes trouvent des sponsors : mais financer une femme pilote devient alors beaucoup moins rentables pour ces sponsors.
Enfin, il y a évidemment l’aspect socio-historique qui explique cela : la course automobile a été considérée comme faite par et pour des hommes, les femmes étant exclues, encore plus des postes de pilotes. Mais bien sûr, la société change et il faut que le sport automobile fasse de même et arrive à intégrer durablement les femmes pilotes en Formule 1 notamment.